« la fermeture est une perte sèche pour les entreprises », assure le directeur de la fédération des commerçants

« la fermeture est une perte sèche pour les entreprises », assure le directeur de la fédération des commerçants
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l’essentiel
Dans la nuit du vendredi 8 mars, l’immeuble du 4 rue Saint-Rome, au cœur de Toulouse, s’est effondré. Un mois plus tard, plusieurs commerces sont toujours fermés. Entretien avec Sandrine Rossignol, directrice de la fédération des associations de commerçants, artisans et professionnels.

Dans la nuit du vendredi 8 mars, l’immeuble du 4 rue Saint-Rome, au cœur de Toulouse, s’est effondré. Un mois plus tard, plusieurs commerces sont toujours fermés. Entretien avec Sandrine Rossignol, directrice de la fédération des associations de commerçants, artisans et professionnels.

Quid de la situation des commerces de la rue Saint-Rome, de la rue Peyras, de la rue des Puits-Clos et du Puit-Vert ?

Mercredi, quatre commerces de la rue Saint-Rome, dont Vans et La Chaise Longue, ont pu accueillir à nouveau leurs clients. Ils sont situés du côté impair de la rue. La quinzaine de commerces situés dans les autres rues sont toujours fermés, mais pourraient rouvrir début mai. Un tunnel serait mis en place pour permettre la circulation des piétons. Nous aurons plus d’informations la semaine prochaine.

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Tous les magasins pourront-ils rouvrir ?

Sauf un des commerces situés au 7 rue Peyras, en bas de l’immeuble qui menace de s’effondrer. Il s’agit d’un restaurant tunisien, Plan A.

Pourra-t-il trouver un autre emplacement ?

Nous essayons. Il faut acheter un billet, mais ce jeune homme n’en a pas les moyens. Il tente de récupérer son matériel : son four, sa friteuse… Mais pour le moment, l’accès à son commerce est bloqué. Le bâtiment sera bientôt sécurisé, nous espérons qu’il pourra tout récupérer et s’installer ailleurs, afin d’avoir un minimum d’investissement personnel à réinvestir dans une réouverture d’entreprise.

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Les assurances sont-elles là ?

La majorité des polices d’assurance des commerçants concernés ne couvrent pas la perte d’activité, car ce n’est pas leur immeuble qui s’est effondré.

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Donc la perte de chiffre d’affaires pendant la fermeture ne sera pas remboursée ?

Non, c’est une perte sèche pour les traders. Certains ont réussi à geler leurs loyers, d’autres non. C’est très compliqué, ils sont dans des situations difficiles. C’est pourquoi nous avons fait intervenir le tribunal de commerce ainsi que la Banque de France et la Fédération des Assurances, pour anticiper une situation de cessation de paiement. Les finances publiques nous ont également contactés pour aider les commerçants à préparer des dossiers de gel des paiements, de les retarder, etc.

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La Région Occitanie a souhaité aider les commerçants…

Les commerçants pourront recevoir 1 000 euros chacun. Par ailleurs, des aides remboursables seront mises en place dans la limite d’un plafond de 20 000 euros en fonction du chiffre d’affaires de 2023 – soit 50 % du chiffre d’affaires. Par exemple, si les commerçants ont généré 40 000 euros de chiffre d’affaires en mars 2023, ils pourront prétendre à une avance remboursable de 20 000 euros.

 
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