Ottawa s’attend à une saison des incendies de forêt « catastrophique » en 2024

Ottawa s’attend à une saison des incendies de forêt « catastrophique » en 2024
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Les conditions météorologiques prévues pour le printemps et l’été 2024 augmenteraient les risques de feux de forêt, a-t-on appris mercredi lors d’une conférence de presse réunissant les ministres fédéraux de la Protection civile, Harjit Sajjan, de l’Environnement et Changement climatique, Steven Guilbeault, de l’Énergie et des Ressources naturelles. Ressources, Jonathan Wilkinson, et Services aux Autochtones, Patty Hajdu.

El Niño et le changement climatique devraient avoir un impact au printemps et en été prochains.

Il faut également s’attendre à des températures supérieures aux normales sur l’ensemble du pays. Il est actuellement trop tôt pour faire des prévisions sur les précipitations susceptibles de tomber.

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« L’hiver a été plus chaud que la normale et marqué par des conditions sèches généralisées et une couverture neigeuse minimale dans la plupart des régions », indique également le ministère de la Sécurité publique.

En avril, on peut s’attendre à un risque d’incendies de forêt précoce et supérieur à la normale dans le sud du Québec, l’est de l’Ontario et l’ouest du Canada. En mai, un risque d’incendie plus élevé que la normale est possible dans l’ouest du Québec, le nord de l’Ontario, les Prairies ainsi que l’est et le sud de la Colombie-Britannique.

La faible couverture neigeuse dans des régions comme le sud de la Colombie-Britannique et certaines parties des Prairies contribue à une faible humidité du sol, ce qui augmente le risque d’incendie.

Le ministère de la Sécurité publique ajoute que les prévisions à long terme des risques d’incendie sont actuellement incertaines.

Selon Jonathan Wilkinson, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, le gouvernement « se prépare au pire, mais espère le meilleur ».

Actuellement, 70 incendies de forêts sont recensés dans le pays, principalement à l’Ouest. L’année dernière, environ 15 millions d’hectares de forêt ont brûlé, soit plus de sept fois la moyenne nationale. Plus de 230 000 personnes ont dû être évacuées.

Ottawa en mode préparation

Ottawa affirme avoir travaillé en « étroite collaboration » avec les Premières Nations, les provinces, les territoires et ses partenaires en matière de gestion des urgences pour tirer parti des leçons apprises au cours de la dernière saison des incendies de forêt.

Le gouvernement rappelle l’existence du fonds de 256 millions de dollars de Ressources naturelles Canada intitulé « Combattre et gérer les incendies de forêt dans un contexte de changement climatique : Fonds d’équipement », qui permet aux services d’incendie du Canada de se procurer de l’équipement. 630 pompiers et 125 sapeurs-pompiers sont également en formation.

La ministre Hajdu a ajouté que le gouvernement travaillait avec les Premières Nations « pour renforcer leurs capacités de manière indépendante et [intégrer] leurs connaissances traditionnelles dans [ses] stratégies”.

Selon le ministre Guilbeault, les prévisions de mercredi « nous rappellent brutalement que nous devons travailler ensemble pour réduire les risques associés aux changements climatiques afin d’assurer la sécurité des communautés canadiennes ».

Nouveaux investissements

Ottawa a annoncé mercredi que le crédit d’impôt fédéral pour les pompiers volontaires ou les volontaires en recherche et sauvetage passerait de 3 000 $ à 6 000 $.

Cette mesure « permettra aux pompiers volontaires d’économiser jusqu’à 900 $ par année », selon le gouvernement.

De plus, le gouvernement a annoncé un investissement de 166,2 millions de dollars sur cinq ans pour aider les Premières Nations à gérer et à se préparer aux situations d’urgence.

Attaques contre Pierre Poilievre

Le chef conservateur Pierre Poilievre, opposé à la tarification du carbone, a été la cible de plusieurs attaques de la part des ministres présents à cette conférence de presse.

« Il est profondément décevant que les dirigeants conservateurs nient le changement climatique », a déclaré le ministre Sajjan.

« Il est très regrettable que le plan de M. Poilievre semble être simplement de laisser la planète brûler », a suggéré le ministre Wilkinson, soulignant que le chef conservateur s’oppose à plusieurs mesures de lutte contre les changements climatiques comme le plafonnement des changements climatiques. les émissions de gaz à effet de serre de l’industrie pétrolière et gazière, le projet de planter deux milliards d’arbres d’ici 2030 et même la tarification du carbone.

Avec des informations de La Presse Canadienne.

 
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