Il n’y a donc plus de saison. En tout cas, fini la « petite » saison « de transition », comme le soulignait Fabien Saguez, heureux président de la Fédération française de ski (FFS), en préambule de la 11e Cérémonie des Chronos d’Or. Comme chaque printemps, la grande famille du ski et du snowboard français s’est réunie dans le cadre prestigieux de l’Impérial, ce mercredi soir à Annecy, pour cette célébration co-organisée par le Conseil Départemental de Haute-Savoie, la Fédération Française de ski (FFS) , le Pool des Fabricants et Le Dauphiné Libéré avec Ski Chrono.
Un grand rendez-vous de montagne pour saluer l’hiver réussi des Bleus sur les pistes avec pas moins de 107 podiums (dont 35 succès) en Coupe du monde en plus des Championnats du monde de biathlon – les seuls organisés cette saison – et un record de médailles. (13 dont 6 or).
Les Tricolores ont donc su jouer sur tous les tableaux. Avec des habitués dans les premiers rôles. Emmenées par Julia Simon, Justine Braisaz-Bouchet, Lou Jeanmonnot, les filles du biathlon ont encore une fois cartonné, de bout en bout, avec le chef-d’œuvre de Nove Mesto et l’historique relais en or. Une réussite collective une nouvelle fois saluée par une nouvelle ovation une fois sur scène, tel un podium final. Dans l’ombre, les hommes du biathlon ont retrouvé la lumière grâce à l’étoile montante Eric Perrot, qui a confirmé son ambition en retrouvant le chemin de la victoire.
Enfin récompensée par le globe de cristal, Chloé Trespeuch est bel et bien la reine du snowboardcross, également à la tête d’une impressionnante équipe française. La sauteuse Joséphine Pagnier, la spécialiste du skicross Marielle Berger-Sabbatel et la géante Clara Direz sont les nouvelles têtes féminines de la liste.
J’ai trouvé ma voie. Maintenant je sais pourquoi je skie
Cyprien Sarrazin
Et que dire de l’arrivée fracassante de Cyprien Sarrazin ? Le fonceur du Dévoluy était bel et bien l’homme de l’hiver, sacré Champion des champions. Sa « folie » a duré un mois avec quatre succès, à Bormio, Wengen et – surtout – le fabuleux doublé en descente à Kitzbühel ; et une sacrée bataille au sommet du ski mondial avec Marco Odermatt. “J’ai trouvé ma voie”, a résumé le Haut-Alpin, rappelant sa folle trajectoire. Je sais pourquoi je skie maintenant. J’ai principalement travaillé sur le mental. J’ai travaillé pendant 29 ans pour me concentrer pendant 2 minutes. »
Avec son nouveau statut, la nouvelle tête d’affiche du ski français compte bien rester sur la bonne voie pour les années à venir, avec les Mondiaux en 2025 (à Saalbach) et les JO en 2026 (à Milan-Cortina). ). Et plus loin encore le rendez-vous olympique de 2030, promis dans les Alpes françaises, et dans tous les esprits lors de la soirée de gala.
« Comme le parrain de Ski Chrono Antoine Dénériaz (président de la commission JOP de la Région Aura), nous serons là, annonce Christophe Victor, directeur général de Dauphiné Libéré. Nous embrassons l’ADN de notre territoire dont la montagne fait partie. »
