le sombre avenir du pétrole russe et la fin de son ère indienne ? – .

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Contre toute attente, et malgré peut-être quelques illusions, l’économie russe résiste et continue même de croître – 3,6 % en 2023, rapporte La Tribune.

nous l’avions rapporté en novembre 2023 à la suite du Financial Times, notamment grâce à une importante « flotte fantôme » de pétroliers hors-la-loi, le pétrole russe continue de se vendre, et de se vendre au-dessus du prix plafond de 60 dollars prétendument imposé par les sanctions occidentales des deux dernières années. années.

L’Inde et la Chine, désormais très dépendantes des richesses pétrolières russes

Orientée vers de nouveaux acheteurs massifs comme la Chine et l’Inde, attirés par des prix discount alléchants sur le baril de brut, la manne pétrolière est, comme celle du gaz, vitale pour la .

C’est elle notamment qui permet à d’arroser les finances du Kremlin, donc la machine de guerre frénétique et très coûteuse mise en place pour alimenter sa guerre en Ukraine, et de relancer une production militaire indispensable pour remplacer les pertes colossales du pays.

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Mythique Orient-Express : un rêve sans terminus

Comme l’expliquait notamment CNN il y a quelques semaines, cette Russie, qui dépense sans compter au point de vider son trésor, peut notamment remercier un partenaire stratégique : l’Inde. A lui seul, a-t-on calculé, il a acheté 37 milliards de dollars (environ 34 milliards d’euros) à Moscou en 2023, soit 13 fois plus qu’avant l’invasion à grande échelle de l’Ukraine en février 2022.

Les raffineries indiennes fonctionnant à pleine capacité, une partie de ce pétrole retourne même en Occident une fois traité, échappant parfois définitivement aux sanctions grâce à de subtils ballets entre « pétroliers fantômes » et des navires légitimes, destinés à effacer les dernières traces des origines du matériau originel.

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La Chine aussi a éprouvé ces dernières années une soif inextinguible pour ce pétrole russe. faible coût. Comme le rapportait Reuters le 22 février 2024, la Russie était son plus grand fournisseur d’hydrocarbures en 2023, prenant la place de l’Arabie Saoudite en livrant l’équivalent de 2,14 millions de barils par jour.

L’Inde se détourne du pétrole russe (et de ses sanctions)

Ce robinet de pétroroubles pourrait cependant commencer à se tarir à court, moyen et long terme. Si la « flotte fantôme » du Kremlin continue d’être active, nous constations en février suite à Bloomberg que la moitié des pétroliers visés par les sanctions du Trésor américain étaient à l’arrêt.

De la même manière, et autre signe que les sanctions occidentales commencent à fonctionner malgré leurs limites et la ruse du Kremlin ou de ses partenaires pour les contourner, Reuters rapportait dès novembre 2023 que les pétroliers battant pavillon grec commençaient à refouler. du commerce du pétrole russe. Un phénomène accentué par les troubles provoqués par les Houthis en mer , comme l’expliquait Bloomberg il y a quelques semaines.

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Surtout, et plus notable encore, l’Inde semble commencer à hésiter à accroître sa dépendance au pétrole russe, de peur que des sanctions directes ou secondaires ne finissent par la frapper. Comme l’a rapporté Business Insider après Bloomberg, trois grandes raffineries du pays, Indian Oil, Bharat Petroleum et Hindustan Petroleum, ont rompu les accords ou les négociations avec Rosneft pour l’approvisionnement à long terme en brut russe.

Le manque à gagner pour Moscou semble énorme : selon les chiffres de Bloomberg, ces transactions rompues représentaient 500 000 barils par jour, soit un tiers des exportations quotidiennes de l’Inde.

Ce qui ne coupe cependant pas tous ses échanges avec la Russie, loin de là. À ceux-là offres à long terme, les raffineries concernées privilégient désormais les commandes ponctuelles, plus coûteuses mais permettant de mieux éviter d’éventuelles sanctions occidentales, et de réduire la dépendance à l’égard d’un fournisseur que la situation internationale rend incertaine.

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Un effet domino dans les prochains mois ?

Cette complication des échanges russes avec ses principaux partenaires pourrait s’accentuer dans les prochains mois, et pousser d’autres acteurs à se détourner du brut ouralien, dont les prix rabais sont encore accrus par une chaîne d’approvisionnement de plus en plus longue et complexe.

Autre épine dans le pied des finances belliqueuses du Kremlin : comme le rapportent La Tribune ou The Moscow Times, certaines grandes banques du pays ont récemment rompu leurs liens directs avec leurs homologues russes, de peur d’être frappées par des sanctions. En outre, la crise économique de la Chine pourrait quelque peu apaiser sa grande soif d’hydrocarbures russes.

Le temps où la Russie parvenait à profiter de la réorganisation du commerce mondial provoquée par sa propre guerre en Ukraine est-il révolu ? C’est du moins ce qu’explique Valérie Mignon, de l’université Paris Nanterre, à La Tribune, dans une analyse du retournement progressif de la situation à Moscou.

Cet article a été initialement publié le 7 mars.

 
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