Une semaine après les inondations historiques en Sud Touraine, entre le samedi 30 mars et le lundi 1euh En avril, la Creuse et ses affluents retournent dans leur lit. Dans certaines communes, le contraste est saisissant entre l’avant et l’après.
Au Chambon, au Moulin d’amour
Malgré les précautions prises, cette inondation exceptionnelle n’a pas épargné les bâtiments, meubles, outils ou appareils électroménagers, déjà stockés à l’extérieur de la maison pour évacuation.
Des déshumidificateurs seront installés dans chaque pièce pendant une certaine période. Des experts ont déjà été mandatés pour évaluer l’état de la catastrophe. La piscine est également endommagée.
Yzeures-sur-Creuse panse ses blessures
C’est au confluent de la Creuse et de la Gartempe que les crues ont été les plus intenses.
Déchaînée, la Gartempe bat tous les records, que ce soit en volume ou en vitesse de montée des eaux. De 50 cm à 1,20 m d’eau relevés dans les habitations des riverains. Certains habitants ont été évacués.
Le maire, Jacky Périvier, a initié des mesures pour soutenir les propriétaires concernés.
Au Barrou, la Creuse a regagné son lit
La route de Lésigny était entièrement couverte. C’est la première fois que la route de la Tourette est inondée. Quatre personnes évacuées par bateau, six mobil-homes endommagés, dix maisons et caves inondées. La pépinière Bravard a également subi des dégâts.
La Guerche de retour au sec
Grâce à la réactivité du maire Franck Hidalgo, les riverains ont été alertés à temps dès les premiers symptômes de montée des eaux et les véhicules ont été déplacés sur les hauteurs du village. La maison de la famille Delauney, située au creux de la rue de la Fontaine à proximité du lit de la Creuse, a été inondée à la hauteur d’un mètre, les meubles et la literie étant pour la plupart entièrement inondés. Le revêtement de sol stratifié n’a pas résisté à la puissance de l’eau. Le séchage final prendra beaucoup de temps. Des expertises et des devis sont attendus.
