Un arc-en-ciel détecté sur une exoplanète, une première confirmée par le télescope James Webb

Un arc-en-ciel détecté sur une exoplanète, une première confirmée par le télescope James Webb
Descriptive text here

Ce phénomène, appelé « effet de gloire », n’avait été observé que sur Terre et Vénus. Des observations complémentaires avec le télescope James Webb devraient confirmer sa réalité, qui résulterait de conditions atmosphériques particulières et stables sur une longue période de temps.

À quelque 636 années-lumière de la Terre, dans la constellation des Poissons, l’exoplanète WASP-76b orbite autour d’une étoile un peu plus grande et lumineuse que le Soleil. C’est une géante gazeuse ayant la masse de Jupiter mais environ deux fois la taille de cette dernière. Cette inflation de taille est due au fait que la planète est très proche de son étoile, dont elle fait le tour en 1,8 jours ; il est en quelque sorte « gonflé » par le flux de rayonnement qu’il reçoit. Cette exoplanète a été découverte en 2013 et fait depuis l’objet de nombreuses attentions, à tel point qu’elle a acquis une certaine célébrité dans la communauté astronomique mais aussi auprès du grand public.

WASP-76b, une exoplanète qui a un jour éternel

Car l’une des caractéristiques du WASP-76b est sa dichotomie. Elle est située si près de son étoile que la planète ne tourne plus sur elle-même : elle est verrouillée par les forces de marée et elle montre perpétuellement le même côté qui connaît donc un jour éternel tandis que l’autre côté est plongé dans une obscurité tout aussi durable.

A tel point que côté jour, il fait 2400 degrés Celsius. Les éléments qui formeraient des roches sur Terre y fondent et s’évaporent, avant de se condenser du côté nuit, légèrement plus froid, créant des nuages ​​de fer qui gouttent en pluie de fer, comme le montrent les astronomes de l’Université de Genève avec l’instrument NESPRESSO, installé sur le Très Grand. Télescope (VLT).

Lire aussiL’élément le plus lourd jamais détecté dans l’atmosphère d’une exoplanète

Après cette découverte, d’autres chercheurs de l’Université de Genève ont utilisé le télescope spatial CHEOPS (CHAracterising ExOPlanets Satellite) pour continuer à observer WASP-76b et se sont intéressés à une autre particularité de ce géant : l’asymétrie entre les deux terminateurs de la planète. Le terminateur étant cette ligne imaginaire qui sépare le côté jour du côté nuit d’une planète.[…]

En savoir plus

En savoir plus sur sciencesetavenir.fr

Lire aussi

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Comment XP rapidement pour gagner un maximum d’or et de doublons ? – .
NEXT Dans la baie du Mont-Saint-Michel, un ostréiculteur doré