Léa Godallier vient partager son ascension express

Léa Godaillier avec son ex-coéquipière, Laura Clergue.

Triple championne de France et championne d’Europe, Léa Moerava Godallier, originaire de Polynésie mais qui a grandi en France métropolitaine, porte haut les couleurs du fenua dans les circuits mondiaux de padel. Une discipline entre squash et tennis, qui séduit de plus en plus de joueurs à travers le monde, et qui est en plein essor en Polynésie. En visite à Tahiti jusqu’au 18 avril, la championne partagera son expérience avec les joueurs locaux de l’AS Phenix, à Punaauia.

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Depuis son départ vers sa famille adoptive en métropole, deux semaines seulement après sa naissance, Léa Godallier n’était revenue qu’une seule fois dans son Fenua natal, il y a quatre ans et demi. C’est désormais en maman que la sportive a abordé ce nouveau séjour en Polynésie, puisqu’elle vient d’accueillir, avec son compagnon, un petit garçon dont le prénom, Manoa, ne peut trahir ses racines. « Ce sont mes origines, mes valeurs, c’est important qu’on parle de moi comme étant tahitien »souligne le joueur de 28 ans.

Faire parler, Léa Godallier y est habituée depuis plusieurs années, puisqu’elle excelle au padel, une discipline très populaire en Espagne et en Amérique du Sud, qui devient de plus en plus populaire à travers le monde. Comme le très populaire tennis de table, “c’est un sport très accessible”ne nécessitant pas d’expérience technique significative pour « négocier directement »contrairement au tennis par exemple. “Ça se joue en équipe, à deux contre deux, sur un petit court de tennis entouré de grillages et de verre… Nous avons tout de suite accroché à cette discipline avec ma famille”, elle se présente aux laïcs.

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“Je suis immédiatement tombé dedans”

Triple champion de France ces trois dernières années, champion d’Europe, n°2 et 37 française Dans le monde entier, celle qui représente le club de Toulouse Colomiers connaît une ascension fulgurante, six ans seulement après ses débuts dans ce sport. « J’ai joué au tennis une quinzaine d’années, avant de découvrir le padel, je me suis tout de suite lancé dedans, ayant la chance de croiser un coach espagnol qui m’a appris toutes les bases », elle se souviens. Un apprentissage des plus efficaces puisque la Tahitienne a remporté le premier tournoi auquel elle a participé, “contre des joueurs de l’équipe de France, et c’est ce qui a fait le déclic pour moi”.

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Depuis, Léa Godallier a pu accéder à un statut professionnel, grâce à de nombreux sponsors, dont certains originaires du pays – elle est notamment ambassadrice d’Air Tahiti Nui et a récemment signé un contrat de trois ans avec la Banque de Tahiti – qui lui permettent qu’elle vive de son sport. Après sa récente maternité, son objectif est de « revenir vite, sans sauter d’étapes, pour être à 100% physiquement ». Son retour sur les terrains est prévu en juin, avec un tournoi international à Bordeaux.

En attendant, elle profite de son séjour au fenua, où elle donnera des stages à l’AS Phénix jusqu’au 17 avril. « Tout le monde attend ses conseils avec impatience », se savoure le président du club Alain Siu, précurseur de la discipline à Tahiti, avec cinq courts déjà construits, en attendant quatre autres très prochainement et pourquoi pas une douzaine à terme. D’autres clubs devraient rapidement monter dans le train du padel, alors que les projets ne manquent pas : Alain Siu évoque la création prochaine d’une académie pour les jeunes, et le lancement l’année prochaine d’un tournoi régional, pour les pays de la zone.

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