Littérature jeunesse, classiques… Comment les écoles résistent à l’effondrement du temps de lecture

Littérature jeunesse, classiques… Comment les écoles résistent à l’effondrement du temps de lecture
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Par Caroline Beyer

Publié
il y a 4 minutes,

Mise à jour il y a 4 minutes

Face au désintérêt des élèves pour la lecture, les enseignants sont devenus le dernier rempart contre l’abandon total.
211240775/Rido – stock.adobe.com

DÉCRYPTION – Face aux élèves qui abandonnent la lecture, les enseignants peinent entre programmes exigeants et adaptation de leurs cours.

D’un côté, les réseaux sociaux omniprésents, qui invitent au zapping et à la lecture superficielle ; de l’autre, l’école, ce lieu où l’on apprend d’abord à lire, puis à s’engager dans les œuvres, de la littérature jeunesse aux grands classiques. Une situation souvent schizophrénique pour la jeune génération. « C’est difficile pour un collégien de s’impliquer dans Maupassant. Cela ne lui parle pas. résume Viviane Youx, présidente de l’Association française des professeurs de français (Afef).

Face aux élèves, les enseignants doivent maintenir les programmes, restés exigeants sur le papier. « L’école maintient la pratique de la lecture, mais nous avons l’impression d’être les seuls ! estime Jean-Rémi Girard, professeur de français, également président du Snalc, syndicat enseignant. Nous étudions toujours L’Odyssée en sixième – adaptations très bien faites – et Le Cid en quatrième.”

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Au collège, pas de travaux obligatoires. Les enseignants, en fonction des thèmes au programme, puisent dans les œuvres…

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