Les inondations dans l’Oural provoquent des milliers d’évacuations dans le centre-sud de la Russie et au Kazakhstan. Du côté russe, l’état d’urgence fédéral a été déclaré après le débordement du fleuve dans la région d’Orenbourg et la rupture d’un barrage dans la ville d’Orsk.
Publié sur : 04/08/2024 – 11h00
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Le pic de ces inondations ne devrait pas être atteint avant mardi 9 avril et, selon le Kremlin, elles pourraient s’étendre à d’autres régions, notamment en Sibérie. Mais déjà, plus de 10.000 immeubles d’habitation ont été inondés dans les régions russes de l’Oural, de la Volga et de l’ouest de la Sibérie, selon les services d’urgence qui procèdent aux évacuations des habitants des villes touchées par les inondations annoncées le 8 avril. Plus de 10 400 immeubles résidentiels inondés », a indiqué le ministère des Situations d’urgence qui s’attend toujours à une hausse des températures, à une fonte accrue des neiges et au déneigement hivernal recouvrant les rivières et les ruisseaux.
Évacuations
Selon le gouverneur de la région d’Orenbourg, des inondations ont été signalées le long des 2 400 km de l’Oural, le troisième plus long fleuve d’Europe. Il part des montagnes du même nom et se jette dans la mer Caspienne. “ La situation est critique », a reconnu le ministre russe des Situations d’urgence, Alexandre Kourenkov, envoyé dans la région par le Kremlin. Dans les images transmises par ses services, on le voit en compagnie de secouristes qui évacuent les habitants des quartiers complètement envahis par les eaux brunes.
Dans la ville d’Orenbourg, le maire a prévenu les 550 000 habitants : « le niveau de l’eau ne fera qu’augmenter dans les prochains jours « .
Dès vendredi, la montée très importante du niveau du fleuve Oural, alimentée par les pluies et la fonte des neiges, avait déjà provoqué le rupture d’un barrage dans la ville d’Orsk. Du côté kazakh, le président Tokayev a qualifié ces inondations de « pire catastrophe naturelle que le pays ait connue depuis 80 ans « .
