qu’est-ce que le « happy slapping », qui consiste à filmer et diffuser des images d’attentats

qu’est-ce que le « happy slapping », qui consiste à filmer et diffuser des images d’attentats
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l’essentiel
Les récentes arrestations d’étudiants suite à des passages à tabac à proximité des écoles mettent en évidence un phénomène dangereux populaire parmi les collégiens et lycéens. Il s’agit de “joyeuses baffes”nous vous expliquons en quoi cela consiste.

Samara rouée de coups à la sortie de l’école à Montpellier, Shemseddine tué après un passage à tabac à Viry-Châtillon ou encore Tours où l’agression d’une collégienne a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, l’actualité montre une véritable flambée de violence dans les écoles françaises. Derrière cette nouvelle inquiétante, la réalité de «joyeuses baffes”une pratique qui se développe chez les adolescents.

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Elle consiste à commettre des violences sur une personne, à filmer la scène et à la diffuser sur Internet pour humilier la victime. Souvent, l’attaque est planifiée, la victime tombe dans une embuscade et se retrouve face à des étudiants bien décidés à l’attaquer alors qu’elle filmait la scène pour les réseaux sociaux. Certaines agressions sont même retransmises en direct sur certaines applications, une grave déviation évoquée par la procureure de Tours, Catherine Sorita-Minard, lors d’une conférence de presse donnée à la suite de l’agression, filmée sur un adolescent.

Dans ce cas précis, « le mobile apparaît particulièrement futile et en décalage avec le déchaînement de violence constaté lors du visionnage des vidéos », souligne le procureur. Ce dernier a affirmé que les quatre écolières reconnues coupables de coups seront poursuivies pour « diffusion d’enregistrements d’images relatifs à la commission d’une atteinte volontaire à l’intégrité de la personne », comme l’a détaillé RTL.

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BFMTV précise qu’aux termes de l’article 222-33-3 du Code pénal, “une personne peut être qualifiée de complice si elle filme une scène de violence, s’il n’est pas établi que les images peuvent à l’inverse contribuer à une enquête, comme c’est parfois le cas”. . La diffusion de l’enregistrement de telles images est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.

 
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