Marie-José Pérec heureuse de voir la flamme aux Antilles

Marie-José Pérec heureuse de voir la flamme aux Antilles
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Marie-José Pérec, qui participera au transport de la flamme olympique outre-Atlantique à partir du 7 juin, espère vivre “quelque chose de fort” et voit dans ce relais un moyen de« avoir une part des Jeux » aux Antilles.

Elle-même originaire de Guadeloupe, Pérec, accompagnée du dramaturge Alexis Michalik, ex-Miss France désormais docteur Marine Ltemporel et du chef Hugo Roellinger, embarquera à bord du Maxi Banque Populaire XI d’Armel Le Cléac’h, pour un voyage d’environ une semaine en Guadeloupe dans le cadre de le relais de la flamme.

Avez-vous des appréhensions par rapport à cette traversée ?

« J’aime vraiment le bateau. J’ai grandi en allant à la plage, pas forcément sur ce type de bateau, mais en général je ne tombe pas malade. Je le fais encore une fois par an mais je pense que ce n’est pas du tout la même chose. C’est un bateau qui va très vite, qui vole, qui fait beaucoup de bruit et traverser l’Atlantique n’est pas une mince affaire. Mais nous sommes entre de bonnes mains. »

Quelles questions vous posez-vous pour préparer un tel voyage ?

« Je vais me laisser guider, je pense que c’est ce qu’il faut faire. Nous avons deux réunions, une sortie en mer, une réunion sur tout l’aspect sécurité. Je pense que nous devrons écouter. Ce qui me fait vraiment peur, c’est cette étendue où on est loin de tout. J’ai fait du bateau mais le plus long voyage a été de la Guadeloupe aux Grenadines. Ce n’est pas la même mer, c’est beaucoup plus calme. On se demande si on va être malade, si il fera beau, si la mer sera huileuse et ça, je ne sais pas (rires). »

Quelle est la symbolique de ce transport ?

« C’est quelque chose de fort. Pour l’Outre-mer, c’est une belle reconnaissance. Nous avions tellement d’athlètes étrangers. J’ai grandi en Guadeloupe, les gens vont avoir une part des Jeux et c’est extraordinaire. Quand on dit que les Jeux sont ceux de la France, avec un geste comme ça, ça devient une évidence. »

Lorsque vous devenez passeur de flamme, vous sentez-vous investi d’une nouvelle responsabilité ?

« Oui, parce que les Jeux, c’est ma vie. Nous serons les gardiens de la flamme, nous devrons veiller attentivement à ce qu’elle reste allumée tout au long du trajet. Un nouveau défi sportif ? Non, pour moi c’est une belle aventure, qu’on va vivre avec d’autres. Partagez cette belle semaine. Et aussi apprendre à se connaître car sur un bateau, il n’y a pas beaucoup de place et il va falloir vivre ensemble. »

En parlant de flamme, vous avez récemment déclaré que vous aimeriez allumer la vasque lors de la cérémonie d’ouverture le 26 juillet. Où est cette idée ?

« Ce n’est pas moi qui décide. C’est sûr que si je décidais, ce serait moi (rires). J’ai dit que si j’étais choisi, ce serait comme gagner une médaille d’or supplémentaire pour tout ce que cela représente, les symboles que cela représente. C’est un moment où nous prenons la parole, où le pays s’exprime. Il faut choisir, un homme, une femme, une personne handicapée, une personne valide, car on parle aussi de Jeux inclusifs et j’aimerais en faire partie (rires). Ce serait quelque chose de fou. »

 
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