soupçonnée de ne pas avoir empêché le crime, de quoi est accusée la sœur des suspects et que risque-t-elle ? – .

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Cinq personnes ont été interpellées en lien avec la mort de Shamseddine, le jeune homme battu à mort jeudi 4 avril devant son collège de Viry-Châtillon dans l’Essonne. Parmi eux, la sœur de deux des suspects, soupçonnés de « manquement volontaire à prévenir un crime ». De quoi s’agit-il et quel est le risque ?

Elle fait partie des cinq suspects interpellés dans le cadre de la mort du jeune Shamseddine, roué de coups à Viry-Châtillon jeudi 4 avril. La sœur de deux des jeunes hommes mis en examen pour meurtre sur mineur est mise en examen pour« incapacité volontaire à prévenir un crime »a indiqué le parquet dimanche 7 avril.

Même si elle n’a pas été placée en détention provisoire, le procureur a néanmoins ordonné son placement dans un établissement scolaire et une interdiction de comparaître dans l’Essonne. En quoi cette accusation diffère-t-elle du non-assistance à personne en danger et de quoi exactement est-elle accusée ?

Dans le Code pénal, la non-assistance à personne en danger et l’abstention volontaire de prévenir un crime ou un délit sont définies par le même article.

Qu’est-ce qui caractérise cette charge ?

Il s’agit de l’article 223-6 qui mentionne les peines encourues par « quiconque peut empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui-même ou pour les tiers, soit un crime ou un délit contre l’intégrité corporelle de la personne ». L’article précise que « Sera puni des mêmes peines quiconque s’abstient volontairement de porter assistance à une personne en danger que, sans risque pour lui-même ni pour les tiers, il pourrait lui prêter soit par son action personnelle, soit en lui prêtant assistance.

En plus, l’abstention volontaire de prévenir un délit fait partie de la définition de la non-assistance à personne en danger sur le site du service public.

Une nuance dans les circonstances

Pour résumer, la sœur des deux suspects est Donc bien accusé de non-assistance à personne en dangerune infraction ici caractérisée par le fait qu’elle a pu volontairement ne pas empêcher la commission du crime.

Le procureur de la République d’Évry a indiqué à propos de la jeune fille que «l’enquête a établi qu’elle n’était pas non présent au moment de la commission des faits. Il existe cependant des indices sérieux et concordants permettant de considérer qu’elle était informée des intentions de ses frères à l’égard de la victime.rapports Le monde.

Que risque-t-elle ?

En l’absence de circonstances aggravantes, le défaut d’assistance à personne en danger, tel que le défaut de prévention d’un délit, est un délit puni d’« une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende », indique le Code pénal.

En revanche, comme dans le cas de Shamseddine, la victime est un mineur de moins de 15 ans. « la personne reconnue coupable de non-assistance à personne en danger peut être condamné jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende« .

La jeune femme étant elle-même mineure de moins de quinze ans, elle n’encourt cependant pas une peine aussi lourde. Le ministère de la Justice rappelle que « les peines encourues par les mineurs sont toujours réduites de moitié par rapport à celles prévues pour les majeurs » et que la prison est une punition qui ne devrait être utilisée qu’en tout dernier recours.

 
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