Un repas festif pour honorer les artisans de la reconstruction de Notre-Dame

Un repas festif pour honorer les artisans de la reconstruction de Notre-Dame
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Après le bouquet final, le banquet. Voilà comment pourrait-on résumer les hommages rendus depuis janvier à Notre-Dame de Paris. L’une pour célébrer l’achèvement de la charpente du chœur de la Cathédrale le 12 janvier et celle de la nef le 8 mars, avec le couronnement du bouquet final symbolique, et l’autre, ce 4 avril, pour remercier les artisans qui travaillent sur sa restauration : un projet très symbolique né de la passion d’Alain Minche, professeur de restauration au lycée Albert-de-Mun à Paris.

Albert-de-Mun est un lycée privé polyvalent technologique et professionnel sous contrat, sous la tutelle de la Compagnie des Filles de la Charité, communauté internationale fondée par Saint Vincent de Paul et Sainte Louise de Marillac. Elle propose des formations dans les domaines technologiques, professionnels et supérieurs de l’hôtellerie, de la mode, du tertiaire, des arts appliqués et du développement durable, avec un principe directeur issu de la spiritualité vincentienne : « remettre l’homme sur pied ».

Ici, “le projet était de réunir sur le chantier même de Notre-Dame de Paris, pour un repas de fête, à la manière du “gigot bitume”, les maîtres d’apprentissage, les apprenants travaillant sur le chantier de Notre-Dame de Paris . »explique l’initiateur du projet, Alain Miche, “sous la coordination du Lycée professionnel Albert-de-Mun” et en lien avec l’établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, maître d’œuvre du chantier de restauration.

Cet événement qui s’est déroulé vendredi dernier a été magistralement orchestré par le Lycée Albert-de-Mun, entre la préparation des tables et couverts la veille, la mise en service dès 8h30 du matin, et le service proposé par les élèves du Section d’accueil du Lycée avec le concours de Sodexogroup, sur la base de vie Notre-Dame où travaillent les acteurs de la restauration de la Cathédrale.

L’objectif était de « mettre en valeur la force, la beauté, l’exigence, le devoir de transmission à travers l’apprentissage du savoir-faire de l’artisanat français » selon les mots de son directeur Patrice Hauchard, une thématique chère au cœur de ce lycée professionnel du 7ème arrondissement de Paris.

Un merveilleux moment de convivialité entre apprentis et artisans, dans un lieu très symbolique.
Côté symboles, le lycée Albert-de-Mun n’en est pas à son coup d’essai : il a remporté la maîtrise d’œuvre pour la confection d’une quarantaine de chasubles pour les célébrations de Pâques 2025 qui auront lieu à Notre-Dame de Paris. Un projet conclu depuis 2021 avec le précédent recteur de la Cathédrale, Monseigneur Patrick Chauvet, et renouvelé par son successeur. « Après une phase préliminaire encadrée par des professionnels, quatorze étudiants travailleront à la création de prototypes, en coordination avec les équipes du diocèse de Paris » annonce le directeur d’Albert-de-Mun. Il exprime sa fierté de voir les étudiants de son établissement s’engager dans cette démarche qui est aussi une découverte, pour un certain nombre d’entre eux, de la dimension spirituelle. Pour lui, le meilleur outil d’évangélisation est de “passer à l’action”.

Le pari est réussi, “du chantier de Notre-Dame aux assiettes”C’est « le même amour de l’artisanat et du savoir-faire français »indique l’Établissement Public sur Instagram, remerciant tous les acteurs de ce moment festif au service de la restauration de Notre-Dame de Paris.

Le projet de restauration historique de la cathédrale Notre-Dame a mobilisé plus d’un millier d’artisans ces cinq dernières années. Cinq cents opéraient sur le site même de la cathédrale. La réouverture au culte de Notre-Dame de Paris est prévue le 8 décembre 2024, jour de l’Immaculée Conception.

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