Le vélo qu’il faut freiner pour sauver les cyclistes est une crainte européenne, le Soir, Berlingske, l’Equipe. – .

Le vélo qu’il faut freiner pour sauver les cyclistes est une crainte européenne, le Soir, Berlingske, l’Equipe. – .
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Vous nous parlez d’un soupir…

Un soupir de soulagement osa Rasmus Karkov, suiveur lyrique de Jonas Vingegaard pour le journal danois Berlingske, lorsqu’il apprenait à 19h50 que le double vainqueur du Tour de France, s’en sortait avec une clavicule et des côtes cassées, qu’on avait vu immobile. après une chute collective au Tour du Pays Basque… Et notre confrère espère alors que Vingegaard pourra défendre son titre l’été prochain, le Tour de France l’année dernière ayant été, je cite, « l’un des plus palpitants de mémoire humaine » »…

Et ce matin le vélo et sa peur sont un sujet européen.

En France, L’Equipe fait sa Une sur Vingegaard, “la grande peur”, et traite en profondeur de cette épidémie de chutes, de ces cyclistes devenus trop rapides trop forts, des vitesses incroyables, des freins à disque, qui incitent au risque. , ces écouteurs qui créent, dit Romain Bardet, des « coureurs robotisés » en danger et puis ces compteurs sur lesquels les coureurs observent leur puissance et qui les font rassembler, raconte le gérant Marc Madiot, avec des automobilistes roulant avec le téléphone ouvert sur Waze. .

Le journal slovène Delo critique les autorités du cyclisme qui va à l’extrême… Le Soir, en Belgique, appelle à un retour au passé, supprimant le frein à disque qui dans un peloton est « un appel au suicide collectif », font du vélo moins moderne, ramener des évolutions qui empêchent de rouler à 70 km/h sur le plat, alourdir la machine, imiter la F1 qui réduit la vitesse chaque année…

Mais peut-on ralentir l’évolution… La Libre Belgique – c’est son éditorial – nous dit que les champions cyclistes individualistes sont le reflet de notre société, n’est-ce pas une consolation…

J’ai relu, pour ma part, en rêve, un portrait de Vingegaard sorti en juillet de l’année dernière, signé à Berlingske du même Rasmus Karkov, un des amoureux du cyclisme et des mots, qui n’a pas de frontières… Il racontait une ascension du Mont Ventioux où Vingegaard s’est révélé au monde, où en 1967 l’Anglais Simpson est mort épuisé… Karkov a écrit ceci à propos du jeune Danois. « Dans la mythologie, il semble qu’il ait été rencontré sur le Mont Ventoux, « la montagne nue », que le philosophe français Roland Barthes appelait « le dieu du mal à qui il faut sacrifier ».

Le vélo est-il le dieu du mal…

On parle aussi de commémoration…

Celle de la libération de Milan, qui aura lieu le 25 avril, et que nous raconte le Corriere della sera, et qui est dépassée par le conflit de Gaza : faut-il, au nom des souffrances d’antan, exiger un cessez-le-feu pour mettre fin aux souffrances de la Palestine, ou devrions-nous également exiger la libération des otages israéliens ? Le maire de la ville, l’écologiste Sala, voudrait qu’on ne parle de rien… « Il y a mille autres occasions de parler de cette tragédie à laquelle nous assistons, mais pas le 25 avril, dit-il, j’ai un attitude presque religieuse en cette date qui est pour moi avec Saint Ambroise, une des deux dates clés de ma ville »…

Il traverse l’Europe, ce conflit pour la terre sainte, et révèle aussi nos nuances…

Die Zeit, un journal allemand, publie une rencontre empathique avec des universitaires israéliens, qui expriment leur isolement après le 7 octobre…

Le Monde raconte la mort et la peur des enfants palestiniens, ces enfants des rues de Gaza, qui savent que tant d’enfants sont morts et qui n’ont nulle part où aller…

Le Monde raconte aussi comment à Davos, paisible ville suisse, où se rencontrent financiers, skieurs et jeunes juifs ultra-orthodoxes, car la ville est aussi un lieu d’études talmudiques, la tension et l’antisémitisme montent, et quel étrange commerçant que cela vendeur de traîneaux qui ne voulait plus louer ses machines « à nos amis juifs », écrivait-il sur sa devanture. Les vernis craquent.

Dans Libération, on raconte l’histoire d’une jeunesse portugaise qui soutient un parti populiste nationaliste conservateur Chega, cinquante ans après la révolution des œillets qui a mis fin au fascisme, et les adultes regrettent que les enfants ignorent l’histoire de leur pays…

En Slovaquie, rapporte Ouest-France, on se demande si le candidat indépendant Ivan Korcok, favori demain au second tour de l’élection présidentielle, saura contrebalancer le Premier ministre populiste Robert Fico, dont le journal Smer relate les attaques contre les juges. et la Cour constitutionnelle, air familier…

En France, Le Figaro nous apprend que les jeunes désertent le soutien à Emmanuel Macron. Le journal L’Opinion publie à sa Une un dessin du grand Kak, où le jeune Jordan Bardella écoute sa patronne Marine Le Pen crier : « Quant à ceux qui nous boycottent sous prétexte qu’on fait peur aux gens, nous ferons attention. d’eux quand nous serons au pouvoir »…

Dans Marianne, on parle de néo-nazis qui se font passer pour les gardiens de la vertu, piègent sur Internet les adultes qui aiment les jeunes filles, les tabassent et les filment, les obligeant à crier : « Je suis une salope. Vive la Division Aryenne Française. » Nos vernis craquelés.

Et vous parlez enfin d’un petit monde…

En guise de consolation… Un petit monde si proche de chez nous… L’Académie française où L’Express nous invite dans un délicieux article sur des savants sordides, qui cultivent des complots et des sales coups…

Lisez les aventures du Fauteuil 16 de l’académie, qui fut celui de Valéry Giscard d’Estaing et avant lui de Léopold Sédar Senghor et avant même celui de Charles Maurras, fauteuil que les académiciens avaient promis à l’écrivaine navigatrice Isabelle Autissier, qui manqua malheureusement sa lettre d’application, puis à Laurent Fabius, qui a malheureusement déplu à l’Elysée et à la famille Giscard, puis à un psychiatre patron de Sainte-Anne, le professeur Gaillard, qui n’est malheureusement pas sans faute et à nos dignes académiciens dont au complet annuler la culture… Vous lirez quelques délices linguistiques de François Sureau et Marc Lambron, je vous laisse les goûter. C’est le notre.

 
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