Le principe de La Fourmilière est simple : pour y faire vos courses, vous devez être un fourmice est-à-dire acheter une part de l’entreprise (90€) et donner 3 heures par mois pour être à la caisse, faire le ménage ou gérer les fournitures. “Et comme ça, on réduit notre masse salariale et on peut payer les producteurs au juste prix», explique Baptiste Lopez, le président de La Fourmilière.
Un supermarché coopératif
Dans la Fourmilière, on trouve de tout : pâtes et légumineuses en vrac, produits laitiers, boissons et même produits d’entretien. La totalité “aussi bio et local que possible. Nous tendons vers cela, mais nous sommes forcément limités si nous voulons rester un supermarché qui propose tous les produits», rappelle Baptiste Lopez.
Agathe Legrand
Donc, 70% des produits proposés proviennent d’un rayon de moins de 100 kilomètres autour de Saint-Etienne. Le reste, auprès de grossistes spécialisés dans les produits bio et en vrac.
5 ans d’existence
Créé en avril 2019, le modèle économique fonctionne, malgré la crise du Covid et l’inflation. “Nous avons eu beaucoup de croissance au début parce que tout était nouveau et avait besoin d’être construit. Puis le Covid est arrivé et a pas mal bousculé les choses. Ensuite, la crise économique et l’inflation nous ont obligés à nous réajuster.“
Désormais, outre les coopérateurs, c’est-à-dire ceux qui donnent de leur temps, la Fourmilière s’ouvre à les associations spécialisés dans le travail social, estimant qu’ils donnaient également de leur temps à une association.
Cependant, ils recherchent toujours des collaborateurs, car le 678 coopérateurs actuels suffisent à rembourser les charges, mais pas encore les emprunts.
