De ce vendredi soir à samedi midi, l’atelier d’Olivier Leleu à Frontignan accueille une exposition photo de familles touchées par l’autisme.
«Je vois cela comme un hommage à ces familles. Il n’y a que de l’amour autour de leur enfant autiste”. Dans son atelier du boulevard Victor-Hugo à Frontignan, le photographe Olivier Leleu jette un œil à ses photos accrochées aux cimaises. On y voit une dizaine de familles du bassin de Thau posant autour de leur enfant autiste. Il y a aussi des portraits sur fond bleu – la couleur apaisante de l’autisme – de chacun des enfants concernés. Cette exposition intitulée Tribus atypiques ouvre ce vendredi 5 avril à 18h et sera ouvert jusqu’à samedi 13h dans le cadre des nombreuses activités mises en place pour la Journée de l’Autisme.
Tout a commencé avec des photos d’école
Une rencontre qui est le fruit d’une rencontre entre le photographe et Natacha Garcia, la présidente de l’association Handi-actions cap 34. De fil en aiguille lors d’une discussion, elle propose de prendre des photos des écoles de l’IME les Hirondelles dans la cité muscatière. « Cela faisait longtemps qu’ils n’en avaient pas eu. Je ne savais pas vraiment comment ça allait se passer. J’ai relevé le défi. Et cela s’est très bien passé avec les enfants et leurs éducateurs. J’y retournerai l’année prochaine. »
Une aventure bénéfique aux deux parties
Parallèlement, Olivier Leleu propose à son interlocuteur de réaliser des photos de famille d’enfants autistes. « Natacha m’a trouvé douze familles avec des enfants différents. Il y avait des enfants verbaux et d’autres tactiles. C’était un grand défi personnel. Je me dirigeais vers l’inconnu. Au final, l’aventure a été bénéfique aux deux parties. Le photographe a capturé « tout l’amour qu’il y a autour de ces enfants, que ce soit celui des parents ou des frères et sœurs ». Et de l’autre les familles qui y ont trouvé l’occasion de prendre des photos car “ils n’étaient jamais allés chez un photographe”. De plus, à la fin de l’exposition, ils pourront repartir avec les estampes frontignanaises. Comme un beau souvenir d’amour.
