Les enquêtes complémentaires liées à la disparition de Delphine Jubillar le 15 décembre 2020 vont pouvoir reprendre leur cours. La Cour de cassation a rejeté le pourvoi déposé par Cédric Jubillar, le mari de la victime, mis en cause, par une ordonnance du 25 mars, selon les informations de Parisien. Ainsi les compléments d’information ordonnés par la cour d’appel de Toulouse le 8 février pourront être appliqués.
Cette dernière phase de l’enquête a été suspendue par son pourvoi en cassation. Elle visait le complément d’information réalisé par les mêmes juges d’instruction que ceux qui ont décidé de renvoyer Cédric Jubillar devant la cour d’assises du Tarn, après trois ans d’instruction.
Plusieurs demandes de libération
L’ordonnance de mise en examen qui concluait que « tous les éléments recueillis lors de l’information judiciaire démontrent que Cédric Jubillar est l’auteur du meurtre de son épouse, qu’il est le dernier à l’avoir vue vivante » a été considérée par la défense comme une atteinte à la personne. Présomption d’innocence. La Cour de cassation n’a pas retenu cet argument.
Cédric Jubillar, mis en examen depuis le 18 juin 2021 pour « meurtre par conjoint », est toujours en détention provisoire à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses malgré les multiples demandes de libération déposées par ses avocats. Il nie toujours avoir joué un rôle dans la disparition de sa compagne.
