« Le Bitcoin n’a aucune valeur » et c’est un cadre historique chez Goldman Sachs qui le dit ! – .

« Le Bitcoin n’a aucune valeur » et c’est un cadre historique chez Goldman Sachs qui le dit ! – .
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Voix dissonante. Depuis le lancement des ETF Bitcoin spot, il semble que tout le monde ait soudainement commencé à aimer Bitcoin et les cryptos ! Médias grand public, hommes politiques et gestionnaires financiers, tous sont miraculeusement tombés amoureux de nos cryptos bien-aimés dans le sillage d’un BlackRock avant-gardiste qui a déclenché une vague d’adoption spectaculaire à Wall Street et dans les milieux économiques. Mais certains résistent encore à l’envahisseur en entretenant des avis divergents sur Bitcoin et c’est le cas de Sharmin Mossavar-Rahmani, manager historique de Goldman Sachs qui s’est livré à une critique au vitriol de la première crypto du marché. Voici ce qu’elle en dit dans les colonnes du Wall Street Journal publiées le 2 avril.

Sharmin Mossavar-Rahmani explique pourquoi les cryptoactifs ne valent rien

Un mot d’abord à ce sujet Sharmin Mossavar-Rahmani qui est une figure respectée dans le petit monde de la finance internationale. Elle est associée chez Goldman Sachs depuis les années 1990 où elle a occupé le rôle important de directrice des investissements du Groupe de gestion de patrimoine privé, soit la branche d’investissement privé au sein de la vénérable institution bancaire créée en 1869. Elle évolue donc sur les marchés financiers depuis décennies et on peut donc s’attendre à un regard éclairé sur le marché émergent des cryptomonnaies.

L’article concernant Sharmin Mossavar-Rahmani commence donc par cette anecdote qu’elle raconte et qui remonte à 2022. Alors qu’elle rencontre un jeune stagiaire dans les couloirs de Goldman Sachs, ce dernier lui demande comment réussir dans la finance et elle répond ceci : « Pensez à la valeur de votre investissement et réfléchissez au moment où vous le quitterez ». Ce leitmotiv d’un investisseur aguerri lui fera dire la chose suivante à propos du Bitcoin et des cryptoactifs :

« Nous ne pensons pas qu’il s’agisse d’une classe d’actifs d’investissement. Nous ne croyons pas aux crypto-monnaies. »

Sharmin Mossavar-Rahmani, cadre chez Goldman Sachs – Source : Wall Street Journal

Malgré le 2 500 milliards dollars de capitalisation du secteur, elle affirme donc que tout le monde a tort et qu’elle seule a raison de refuser d’y voir une classe d’actifs financiers. Soit.

L’ancienne génération des financiers de Wall Street a un peu de mal à comprendre le phénomène Bitcoin et continue de propager des contrevérités sur les cryptomonnaies.

La dirigeante maintient ses positions selon le Wall Street Journal

Ensuite, Gregory Zuckerman du Wall Street Journal poursuit et rapporte les propos suivants :

« Il est presque impossible d’évaluer avec précision les crypto-monnaies qui ne génèrent pas de bénéfices, de flux de trésorerie, et encore moins de dividendes. »

Sharmin Mossavar-Rahmani, cadre chez Goldman Sachs – Source : Wall Street Journal

On continue avec l’industrie de la crypto dont la valeur ne repose ici non plus sur rien :

« Le Bitcoin est trop volatil pour devenir un moyen d’échange et l’industrie ne crée absolument aucune valeur sous quelque forme que ce soit. »

Sharmin Mossavar-Rahmani, cadre chez Goldman Sachs – Source : Wall Street Journal

Point n’est besoin ici de revenir sur les multiples protocoles qui permettent de générer des revenus passifs, ni sur la valorisation boursière de certaines entreprises, ni sur les volumes de transactions en stablecoins, ni même sur le succès des ETF spot Bitcoin qui prouvent que sa position en avoirs est peut-être un peu extrêmevoire carrément de mauvaise foi.

On vous épargne le moment où elle aborde le sujet transactions illégales dans les cryptomonnaies, car cette doxa a été maintes fois déconstruite et ne mérite pas d’y consacrer du temps. Au final, le seul argument audible qui sera utilisé par Sharmin Mossavar-Rahmani sera cette critique assez juste de la communauté crypto :

« Le secteur crypto est particulièrement hypocrite, car tout le monde proclame la démocratisation de la finance, mais les principales décisions finissent par être prises par quelques personnes qui contrôlent tout. »

Sharmin Mossavar-Rahmani, cadre chez Goldman Sachs – Source : Wall Street Journal

Allez, on garde celui-là, car il y a beaucoup de cryptophiles convaincus qui se plaignent aussi d’une centralisation excessive de l’environnement. Pour le reste, malgré tout le respect que l’on doit à cette grande dame de la finance, il faut reconnaître qu’il s’agit d’un manque évident de connaissance de la réalité de l’industrie crypto et des mécanismes profonds qui font vivre le Web3. Défend-elle son propre territoire au détriment de l’honnêteté intellectuelle ? Est-elle convaincue de ses propos alors même que ses confrères de TradFi ont déjà franchi le Rubicon ? Quoi qu’il en soit, les prochaines réunions d’équipe seront animées au sein de Goldman Sachs puisque certains dans l’entreprise ont une vision complètement différente des événements récents.

 
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