les alliés cherchent à surmonter les divisions sur la question sensible de l’adhésion de l’Ukraine

les alliés cherchent à surmonter les divisions sur la question sensible de l’adhésion de l’Ukraine
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Le compte à rebours est lancé avant le sommet de Washington de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), qui célébrera en grande pompe, du 9 au 11 juillet, le 75e anniversaire de l’Alliance. Autant d’années de paix et de sécurité pour les États membres fondateurs. Une stabilité aujourd’hui mise à l’épreuve par la guerre d’invasion que mène la Russie en Ukraine, aux frontières de l’Otan.

Depuis 2008, l’Alliance a promis à l’Ukraine une invitation à la rejoindre, mais le conflit entre Kiev et Moscou rend cette perspective encore plus compliquée. La question fait aussi partie des sujets sensibles entre alliés, à un peu plus de trois mois du sommet que s’apprête à accueillir Joe Biden, en pleine campagne électorale contre Donald Trump pour un second mandat.

L’Ukraine reste très insistante. « Nous travaillons dur pour franchir une étape importante vers l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN au sommet de Washington »assurait en mars Dmytro Kuleba, le chef de la diplomatie ukrainienne. «Nous pensons que l’Ukraine répond aux principaux critères d’adhésion, à savoir la capacité de défendre les frontières de l’OTAN. C’est ce que nous faisons en défendant l’Ukraine. »il ajouta.

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La perspective d’adhésion reste cependant très hypothétique pour Kiev, malgré le soutien de ses plus fervents partisans au sein de l’organisation, pays baltes et Pologne en tête. « La question n’est pas si, mais quand »a déclaré Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Otan, mercredi 3 avril à Bruxelles, lors d’une réunion avec les trente-deux ministres des Affaires étrangères de l’Alliance.

« Les pays baltes et la Pologne sont en croissance »

En réalité, les Etats-Unis et l’Allemagne n’ont pas pour l’instant l’intention de s’engager sur un calendrier ni d’envoyer une invitation formelle. Ces deux piliers de l’Alliance craignent une escalade du conflit et refusent toute implication directe de l’Otan contre la Russie. “Comme l’ont dit les alliés à Vilnius, en juillet 2023, l’Ukraine deviendra membre de l’OTAN”a certainement rappelé Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, en visite à Paris mardi 2 avril. Mais il a surtout répété qu’un « feuille de route claire » Il faut avant tout que le sens soit donné au sommet de Washington.

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A ses côtés, son homologue français, Stéphane Séjourné, a appelé à “unité”, espérant que la formule négociée lors du précédent sommet de l’Alliance, à Vilnius, en juillet 2023, sera au moins confirmée. A l’époque, le forçage du président ukrainien, invité dans la capitale lituanienne, avait fortement déplu à Washington, Berlin et Londres. «Les pays baltes et la Pologne font pression pour faire plus que Vilnius, afin de montrer à Poutine que l’Ukraine est perdue face à la Russie»décrypte un diplomate européen.

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