Quelle est la théorie de la Reine Rouge, qui pousse l’humanité à toujours repousser ses limites ? – Édition du soir Ouest-France – .

Quelle est la théorie de la Reine Rouge, qui pousse l’humanité à toujours repousser ses limites ? – Édition du soir Ouest-France – .
Descriptive text here

La théorie de la Reine Rouge est un concept issu du domaine de l’évolution et de l’écologie. Cette hypothèse vise à expliquer pourquoi les espèces vivantes sont condamnées à toujours évoluer et se développer pour survivre.

Courir pour rester en place. C’est essentiellement l’idée de la théorie de la Reine Rouge. Ce concept a été développé en 1973 par Leigh Van Valen, un biologiste évolutionniste américain de l’Université de Chicago.

L’hypothèse tire son nom du roman fantastique de Lewis Carroll de l’autre côté du miroir (la suite de Les aventures d’Alice au Pays des Merveilles). Dans un passage de l’histoire, Alice marche avec la Reine Rouge. Mais malgré des heures de marche, ils n’avancent pas, ils restent immobiles. C’est là que la reine dit à Alice : « Ici, voyez-vous, il faut courir le plus possible pour rester au même endroit. Si vous voulez aller ailleurs, vous devez courir au moins deux fois plus vite que ça ! »

Lire aussi : Cette théorie darwinienne qu’on continue d’enseigner à l’école est complètement fausse

La course de la Reine Rouge. Illustration de John Tenniel « De l’autre côté du miroir » de Lewis Carroll. (Illustration : wikimedia commun / domaine public)

Derrière cette métaphore à l’origine du développement du concept de Reine Rouge, l’idée est que dans un environnement en constante évolution, face au changement climatique, parasites, prédateurs, les organismes vivants doivent continuellement évoluer, s’adapter, s’améliorer pour survivre. « Cette course évolutive constante crée ainsi un équilibre dynamique dans les écosystèmes, où les espèces sont en compétition continue. » explique un article de Poste scientifique.

Le « paradoxe de l’évolution »

La théorie s’appuie sur les courbes de survie d’une cinquantaine d’organismes (plantes, prostituées et animaux). Selon l’hypothèse développée par Leigh Van Valen, l’essentiel de la biodiversité actuelle serait le résultat de « processus co-évolutifs », c’est-à-dire les interactions entre êtres vivants, complète un article dans Indiquer. “Le mieux qu’une espèce puisse faire pour survivre est de répondre continuellement aux adaptations d’un adversaire.” souligne l’hebdomadaire.

Les experts appellent également la théorie de la Reine Rouge le « paradoxe de l’évolution ». En bref : non seulement l’espèce qui survit est celle qui a su s’adapter, mais chaque espèce est en compétition avec les autres pour s’adapter plus vite que les autres. Si l’on prend l’exemple de la gazelle et du léopard, si la sélection naturelle favorise les prédateurs léopards les plus rapides, elle favorise aussi les proies, en l’occurrence les gazelles qui se déplacent le plus rapidement.

Cette théorie peut s’appliquer à bien d’autres domaines, où il s’agit d’être toujours plus créatif et efficace.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV le classement des buteurs après le match aller des demi-finales
NEXT voici les meilleurs endroits pour voir l’arrivée de la flamme