Un staff médical et paramédical composé d’une dizaine de cadres et encadré par Ilham Doumi, veille depuis le petit matin, pour répondre aux besoins du flux de visiteurs dès 9 heures.
L’objectif, selon les organisateurs, est de sensibiliser la communauté contre les facteurs de risque associés à cette épidémie chronique, mais aussi de favoriser sa détection précoce grâce à des analyses réalisées sur place et d’encourager des modifications des habitudes de vie pouvant prévenir, ou retarder l’apparition de cette épidémie. apparition de la maladie…
Comme chaque année, a indiqué Hayat Roudabi, présidente de l’Association du Diabète de Sidi Bennour, dans une déclaration à la presse nationale, la journée de sensibilisation cible plus de 1000 bénéficiaires âgés de 6 à 70 ans, venant de la ville, mais aussi des régions les plus reculées. coins de la province.
Et d’ajouter : « Outre une conférence scientifique traitant du même thème, des brochures de sensibilisation, ainsi qu’un ensemble de 14 glucomètres (appareils qui permettent de calculer le taux de glucose présent dans chaque litre de sang), ont été remis au bénéficiaires par tirage au sort.
Alliant l’utile à l’agréable, cette journée a été couronnée dans l’après-midi par une conférence de sensibilisation au diabète, qui met en avant l’importance de la prévention, du dépistage précoce et d’autres enjeux importants. capitale de la communauté du diabète, dirigée par le Pr Abdelfattah Rouane, membre du conseil scientifique local et le Dr Abdelaadim Ramh, de la direction provinciale de la santé.
Les deux intervenants se sont attachés à mettre en avant les vertus de ce mois béni, les réflexes à adopter, mais aussi les risques encourus pour les patients souffrant de maladies chroniques.
D’un point de vue religieux, a expliqué le professeur Abdelfattah Rouane, lors de son intervention à cette occasion, le diabète est l’une des causes pouvant permettre une dispense du jeûne compte tenu des risques associés, précisant que les personnes vivant avec un diabète traité par insuline sont particulièrement à risque.
Et d’ajouter : Ces derniers ne sont pas obligés de rattraper les jours de jeûne manqués, mais ils doivent verser une compensation qui consiste à offrir un Mudd de nourriture à un pauvre pour chaque jour de jeûne non observé.
Pour le Dr Abdelaadim Ramh, il est très important pour les diabétiques de préparer son jeûne un à deux mois à l’avance. Selon lui, cette période comprend la mise en place d’habitudes alimentaires adaptées à son diabète et l’ajustement éventuel de son traitement, sans oublier la consultation de son médecin traitant pour le guider et l’accompagner pendant le mois sacré.
Une personne diabétique ne peut jeûner que lorsque le médecin déclare que son état de santé ne présente aucun danger, encore moins de risques, a indiqué le Dr Abdelaadim dans un communiqué similaire.
Créée en 2001, l’Association du Diabète de Sidi Bennour compte quelque 2 000 patients auxquels elle assure le suivi et les traitements réguliers nécessaires dans la province.
Mohamed LOKHNATI
