« Une médaille d’or olympique change la vie »

« Une médaille d’or olympique change la vie »
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Ressentez-vous une excitation particulière à l’approche de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris (26 juillet au 11 août) ?

« Oui, on sent que les choses se précisent de plus en plus. Il y a plus de demandes. Nous commençons à entrer dans la dernière ligne droite. Maintenant, nous y sommes même un peu. »

Est-ce également le cas des sportifs ?

« Ils sont déjà au centre de l’attention depuis un moment. Pour eux, la ligne droite a commencé après les vacances de Noël. Il y avait encore la possibilité de lâcher prise avant, mais depuis, la tête de chacun est aux commandes, que ce soit les athlètes, leur entourage, les organisateurs… On est dedans et on a hâte. »

Auriez-vous aimé participer à ces JO chez vous ?

« Oui, et comment ! » Vivre les Jeux, c’est déjà extraordinaire. Et quand on a la chance de les vivre chez soi, c’est encore d’une autre manière. On savait que le public français était derrière nous, mais ici, il sera bel et bien devant vous. »

Ce sera une pression supplémentaire pour les athlètes…

« Je pense que ça va être la vraie difficulté pour les sportifs français : gérer l’émotion. Forts, ils le seront tous. Désormais, ce sera à chacun de gérer les choses, de ne pas se laisser submerger par les émotions. Pour certains, cela les transcendera, pour d’autres, au contraire, cela leur jouera des tours. »

Vous avez été sacré champion olympique des poids mouches légers à Sydney en 2000. Un titre marque-t-il toute une vie ?

« Une médaille d’or olympique change la vie. Je ne dirais pas que les autres médailles ne changent pas votre vie, mais une médaille d’or vous met dans une autre dimension. »

Dans le cadre de la préparation des Jeux de Rives de Moselle, vous rencontrerez de jeunes boxeurs au club de Mondelange ce mercredi après-midi, avant de tenir une conférence au Tram de Maizières-lès-Metz (à 18h30). Quel sera le ton de votre discours ?

« Comme d’habitude, je serai avec eux dans le club et les choses viendront progressivement en fonction de ce que je vois et entends. Il n’y a pas de discours standard, je déteste ça. Même si j’ai une base, j’aime le vivant, l’improvisation, le partage, tout ça se vit dans l’instant. Mais la base c’est le travail, la persévérance, toujours croire en soi. Nous avons des pièges et nous en aurons toujours : mais comment les surmonter ? C’est de la fierté, d’exploiter ses forces et de croire en ce que l’on met en place. Et quand on réussit, il y a une vraie satisfaction personnelle. »

 
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