« les manifestants utilisent notre douleur »

« les manifestants utilisent notre douleur »
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Lors des différentes manifestations contre le gouvernement ces dernières semaines, la cause des otages a été largement mise en avant.

Il s’avère que depuis un moment, certaines familles d’otages reçoivent des appels des leaders de cette contestation, ceux-là mêmes qui manifestaient depuis des mois contre la réforme judiciaire, pour les rejoindre dans leur mouvement.
Près de six mois après le 7 octobre, certains ont décidé de réagir positivement, désemparés, ne voyant aucune issue au cauchemar que vivent leurs proches à Gaza. Il s’agit de deux ou trois familles sur les 134 concernées.

Les manifestations deviennent de plus en plus violentes et hier soir (mardi), des participants ont tenté de s’introduire par effraction dans la résidence du Premier ministre.

A chacune de ces manifestations et encore aujourd’hui, des parents d’otages veulent se désolidariser de ce mouvement et faire savoir qu’il n’a rien à voir avec eux ni avec la cause des otages.

Ainsi, Ayelet Samerano, la mère de Yonathan, z’l, assassiné par le Hamas qui détient sa dépouille, a exprimé son indignation ce matin sur les ondes de Galei Israel : « Je ne parle pas de mes opinions politiques mais je sais quel bulletin je mets il est dans l’urne et ce n’est pas celui de Bibi. Mais pour les manifestants de Kaplan, tous ceux qui ne sont pas avec eux sont contre eux et sont « bibistes ». Ils n’ont qu’une obsession : faire tomber un homme, un seul. Au nom de cet objectif, ils utilisent toutes sortes de sujets, réforme judiciaire, otages. Il n’y a que 2 ou 3 familles d’otages avec eux ».
Ayelet Samerano a raconté, avec douleur, comment cette cause est détournée par ces manifestants et par des personnes qui se prétendent proches d’otages mais qui ne le sont pas en réalité. Ces mêmes personnes, explique-t-elle, font fuir les véritables familles d’otages qui n’osent plus rien organiser de peur que leur rassemblement ne soit repris comme cela a déjà été le cas. « Nous avons un sérieux problème », déplore-t-elle, « je ne sais pas qui les finance mais ils nous ont infiltrés, ils sèment le chaos dans notre dos ».

Selon elle, plus de 90 % des familles d’otages sont opposées à ces manifestations et à leurs slogans.

Son mari, Kobi, a déclaré : « Un jour honteux pour Israël ! Je suis dans un chagrin horrible et je dois avoir honte de mon statut de père en deuil d’un enfant qui a été assassiné et kidnappé en ce jour maudit. Certains ont décidé d’utiliser ma douleur pour vandaliser, affronter les forces de sécurité, blesser des policiers au nom de la haine du gouvernement. Des gens superficiels et pitoyables qui sont contre la trêve parlementaire à la Knesset mais qui appellent à des élections en temps de guerre ! Des enfants de 18 ans et demi rédigent leur testament et partent se battre pour notre maison pendant qu’ils y mettent le feu ! Honte à toi! Vous faites honte aux otages.

Samedi dernier, Tal Gilboa, la tante de Guy, otage à Gaza, a également sévèrement critiqué les manifestants contre le gouvernement qui ont brandi la photo de son neveu lors de leur rassemblement politique.

 
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