Une soixantaine de professeurs, issus principalement des collèges, se sont rassemblés pour manifester leur hostilité à la réforme lancée par Gabriel Attal, connue sous le nom de « choc du savoir ». L’une de ses mesures phares est la création de groupes de niveaux pour l’apprentissage du français.
« La grève a été suivie », indique Élodie Lagarde, de la Fédération unitaire syndicale (FSU). Cela représente environ un tiers des enseignants du niveau collège. Il est monté à 50 % dans le Bergeracois. » Le mouvement s’est organisé à l’appel d’une intersyndicale Force ouvrière (FO), Confédération générale du travail (CGT) et Syndicat national de l’enseignement secondaire – Fédération syndicale unitaire (Snes – FSU).
“Profondément concerné”
A Terrasson-Lavilledieu, dans l’est du département, le mouvement a été particulièrement suivi puisque le piquet a été tenu devant le collège Jules-Ferry, dès 8h30, par une trentaine de personnes. Mathilde Cahen, représentante du Snes-FSU, indique : « Notre principal objectif est de dénoncer la réforme du gouvernement. Nous disons non au tri social qui consiste à étiqueter les enfants dès l’âge de 11 ans, lors de leur entrée en 6e, selon leurs niveaux dans les matières en mathématiques et en français. »