Depuis la découverte du crâne du petit Émile, disparu depuis juillet 2023, médecins légistes et anthropologues de la gendarmerie sont à pied d’œuvre pour examiner cet os. Parallèlement, des investigations menées sur le lieu de la découverte sont en cours. Grâce à trois drones déployé dans le Haut-Vernet, l’analyse de la police en 3D la zoneen prenant de nombreuses photos et vidéos.
Une technique qui permet réparer les lieux en trois dimensions, à l’instant T. Ainsi, les gendarmes gardent une image figée et détaillée des lieux, avant que des éléments ne soient effacés par les différents passages humains, et autres perturbations extérieures ou météorologiques.
« Nous allons travailler avec ce que nous appelons photogrammétrie – qui permet de reproduire géométriquement des objets comme la vision humaine – pour ensuite reconstruire l’ensemble en 3D et 2D », explique un télépilote de l’IRCGN.
« Nous sommes également capables, avec ce drone, de le positionner dans l’espace au centimètre près grâce aux corrections GPS. Et ces corrections nous permettent aussi de remplacer tous les indices qui sont collectés», poursuit le gendarme. Aussi, des drones, équipés de caméras infrarouges, thermiques et multispectrales, permettront de détecter des choses qui ne sont pas forcément visiblesni détectable à l’œil nu.
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