S’ils souhaitent vendre un bien en 2024, les propriétaires devront accepter de baisser leurs prix. (illustration) (Pixabay / Geralt)
En 2023, les prix de l’ancien baisseront en moyenne de 1 %. Mais cette année, les professionnels du secteur s’attendent à une baisse bien plus importante, comprise entre 5 et 8 %.
Avec les taux hypothécaires qui commencent à baisser, le contexte devient un peu plus favorable aux acheteurs. Les prix doivent encore baisser. Ils ont baissé de « seulement » 1 % en France en 2023, selon les chiffres de la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier) relayés par
Capital
.
Mais cette baisse devrait s’accélérer en 2024. Loïc Cantin, président de la Fnaim, prévoit une baisse des transactions de 10 % en France en 2024, ce qui entraînera une baisse des prix comprise entre 5 et 7 %. Pour Charles Marinakis, du réseau Century 21 France, la baisse pourrait même atteindre 8 %.
Les délais de vente explosent
« Ce que nous avons en stock depuis un an et demi ne se vendra pas s’il n’y a pas de baisse de prix »
estimé par
Capital
Xavier Ducamp, gérant d’une agence Laforêt. Ce dernier vient de vendre un appartement pour 230 000 euros alors que le prix de départ était de 270 000 euros. Mais rares sont encore les vendeurs qui acceptent de telles réductions de prix, sauf dans le cas d’opérations liées à des séparations, des mutations ou des successions. Conséquence : les délais de vente augmentent fortement un peu partout en France.
Cette dynamique ne concernera pas le marché du neuf où les prix ont augmenté de 4,3% en 2023. La loi de l’offre et de la demande n’est en effet pas le principal critère qui fixe le prix dans ce secteur, rappelle
Capital
. Les promoteurs doivent tenir compte de l’augmentation du prix des terrains, des matériaux de construction et des nouvelles réglementations. Il faut donc s’attendre à de nouvelles augmentations.
