Trois jours après la découverte du crâne du petit Emile, les experts de la gendarmerie ont repris leurs recherches mardi matin autour du hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence, France), pour retrouver les autres ossements de l’enfant et tenter d’élucider les circonstances. de sa mort.
Chute accidentelle, homicide, meurtre ? Depuis dimanche, une centaine de gendarmes dont des dizaines d’enquêteurs, dont des anthropologues et des équipes cynophiles aidés de chiens spécialisés dans la détection des restes humains, recherchent des indices pouvant expliquer la mort de ce garçonnet de 2,5 ans disparu. il y a neuf mois, a déclaré le capitaine Montgrédien à l’AFP.
Coupé du monde depuis dimanche, le Haut-Vernet, hameau de 25 habitants rattaché au village du Vernet, entre Digne-les-Bains et Gap, restera inaccessible à toute personne extérieure au moins jusqu’à dimanche, selon un arrêté municipal. .
Parallèlement aux investigations de terrain, les enquêteurs s’appuient sur le travail en laboratoire de leurs collègues de l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN), à Pontoise, en banlieue parisienne, qui analysent les premiers ossements retrouvés.
Leur objectif commun : tenter de déterminer si le corps se trouvait à cet endroit dès le décès de l’enfant ou s’il y a été amené après.
Car le doute demeure : la zone où le crâne du petit Emile a été retrouvé samedi, par un randonneur, sur un chemin escarpé assez éloigné de la commune, avait été largement inspectée en juillet, par des fouilles citoyennes, des gendarmes mais aussi des chasseurs.
Les enquêteurs vont tenter de vérifier si “ces ossements ont pu être ramenés par une personne humaine, un animal, ou les conditions météorologiques”, a expliqué lundi la porte-parole de la gendarmerie, Marie-Laure Pezant.
