« Une infime chance », cette théorie improbable que les enquêteurs n’écartent pas

« Une infime chance », cette théorie improbable que les enquêteurs n’écartent pas
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Samedi 30 mars 2024, l’affaire concernant la disparition d’Emile survenue le 8 juillet 2023, dans le Haut-Vernet (Provence-Alpes-Côte d’Azur), a connu un nouveau rebondissement majeur. En effet, les os ayant appartenu au petit garçon qui avait deux ans au moment de sa disparition ont été découverts près du village où il avait disparu par un randonneur.

Immédiatement, la zone est bouclée pour tenter de retrouver l’intégralité du squelette d’Émile et surtout déterminer les causes de sa mort. Sur le plateau de BFMTV, le 1er avril 2024, le colonel Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale, a indiqué queil y avait “une petite chance» que les enquêteurs ont manqué les ossements d’Emile lors de précédentes fouilles.

Emile retrouvé mort : “C’est peu probable mais on peut l’envisager”

C’est peu probable mais cela peut être envisagé.“, a-t-elle encore déclaré. Le colonel a tenu à souligner que les conditions de recherche lors des premières fouilles étaient particulièrement compliquées avec une végétation dense au milieu d’une zone escarpée. Même les caméras thermiques n’ont rien détecté.

Il y avait des roches, beaucoup d’éléments et de sources de chaleur à l’époque“, a-t-elle conclu sur le sujet. Pour tenter de faire la lumière sur l’issue tragique de cette affaire, de nombreux moyens sont déployés. En effet, la brigade canine »spécialisé dans la recherche de restes humains» de Gramat (Lot) est déployé depuis la découverte du crâne de l’enfant. Des chiens de renom, déjà mobilisés lors de l’affaire Maëlys.

Des moyens importants sont déployés sur place

Ce sont des chiens experts qui sauront apporter une aide vraiment précieuse.», a détaillé le colonel Pierre-Yves Bardy, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence. Ils ont pu retrouver la trace d’Emile, même plus de huit mois après sa disparition.

L’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale est également sur place pour recréer numériquement la scène. “Dans un premier temps, l’objectif est de fixer la scène et de la maintenir dans les meilleures conditions et de pouvoir garantir le remplacement des indices.», a indiqué le lieutenant Aurélien S, chef de l’IRCGN, lors d’un point presse le 1er avril.

 
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