Deux jours après la découverte des ossements du petit Emile, des dizaines d’enquêteurs ont passé ce lundi au crible les environs du hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), où ce garçon de deux ans et demi avait disparu en juillet, afin de clarifier les circonstances de son décès.
“La recherche durera aussi longtemps que nécessaire.», a prévenu le colonel Pierre-Yves Bardy, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence, chargé de sécuriser le secteur où travaillent les experts de terrain, dont des anthropologues, lors d’une conférence de presse au Vernet. et les maîtres-chiens : «Il faut empêcher les randonneurs ou autres personnes de polluer le site.« .
C’est un travail extrêmement fin et précis.
Dans le froid, sous un ciel redevenu bleu, les investigations se poursuivent, dans des conditions sans doute rendues difficiles par les fortes pluies de la nuit. “C’est un travail extrêmement fin et avant-gardiste, c’est pour cela que nous faisons appel aux meilleurs, à ceux qui ont la plus haute expertise au niveau international.», a insisté le gendarme.
Pour faciliter ces recherches, la petite commune de 25 habitants est à nouveau coupée du monde, au moins pour une semaine, comme l’a décidé un arrêté municipal.
Une barrière placée au milieu de l’unique route qui quitte le village du Vernet pour conduire au hameau du Haut-Vernet en bloque l’accès, ont constaté des journalistes de l’AFP. Seuls plusieurs camions de gendarmerie sont passés depuis 7h30
Chute accidentelle, homicide, meurtre ? “Nous ne sommes pas certains de découvrir la cause ou les circonstances du décès», a prévenu la porte-parole de la gendarmerie, Marie-Laure Pezant, sur France Info, lundi matin : «On a une partie des ossements, on n’a peut-être pas tous les éléments pour définir les circonstances du décès« .
