l’ancien patron de la société Var Solutions Documents « prend ses responsabilités »

l’ancien patron de la société Var Solutions Documents « prend ses responsabilités »
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Les prévenus poursuivis pour « escroquerie en bande organisée » dans l’affaire des « photocopieurs à prix fort » seront tranchés sur leur sort le 10 mai 2024. Six anciens cadres ou commerciaux de l’ex-société Var Solutions Documents (VSD) ont comparu au cours de la même période. trois derniers jours devant une chambre du tribunal correctionnel de Toulon présidée par le juge Fabrice Karcenty.

L’ancien dirigeant de l’entreprise était absent, excusé par un certificat médical produit par la défense. Pour lui, la procureure Amandine Sbragi a requis deux ans de prison et un demi-million d’euros d’amende.

Le sexagénaire est soupçonné d’avoir bénéficié d’un système de “surfinancement” des photocopieurs qui a permis à VSD d’engranger des millions d’euros en quelques mois sur le dos de plusieurs dizaines d’associations et petits commerces varois, Alpes-Maritimes et Bouches-du-Rhône.

L’ex-patron « prend ses responsabilités »

L’ancien patron de VSD est également poursuivi pour “abus de biens sociaux” via le détournement de sommes importantes. “ Quand on est au sommet on suppose qu’il est très attristé et compatissant envers ses anciens employés qui sont les bancs des accusés», a assuré son avocat Thierry Fradet. Et de plaider pour une condamnation tenant compte du temps écoulé et des revenus du désormais retraité.

Les six anciens salariés déférés au tribunal font l’objet de demandes de peines allant d’un à deux ans d’emprisonnement avec sursis. Le ministère public a requis 100 000 euros d’amende à l’encontre de deux dirigeants commerciaux, présentés comme des rouages ​​essentiels de l’escroquerie présumée.

« Des braconniers professionnels »

Leurs avocats ont minimisé leur responsabilité et plaidé la légalité des montages commerciaux et financiers en cause. Notamment le concept de « participation commerciale » qui consiste à subventionner les contrats de location de longue durée – supérieure à cinq ans – à hauteur de 90 % les deux premières années avec une perspective de rachat du contrat à l’issue (sous réserve de souscrire à un nouveau un).

Les premières plaintes ont été déposées en 2014 lorsque l’entreprise, au bord de la faillite, a cessé de prendre en charge cette « participation », laissant ses clients traiter avec les organismes de crédit. De quoi mettre notamment à la faillite les petits commerçants, artisans et autres associations sportives, dont les dettes sont devenues astronomiques.

“On a affaire à des braconniers professionnels, il fallait ramener la proie en tête de chasse”, a illustré Boris Ayache-Bourgoin, avocat de 75 parties civiles, comparant les vendeurs à des “chiens traqueurs”. Le nombre total de demandes d’indemnisation s’élève à près de 4 millions d’euros.

 
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