Malgré l’urgence climatique, les énergies fossiles continuent de se développer

Malgré l’urgence climatique, les énergies fossiles continuent de se développer
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Au total, 20 projets de gisements gaziers ou pétroliers ont été définitivement validés à travers le monde en 2023, selon l’étude Global Energy Monitor. Ce potentiel correspond à l’équivalent de 8 milliards de barils, soit autant qu’en 2022. Les trois plus gros projets actuellement en cours concernent des gisements gaziers aux Émirats arabes unis, en Libye et au Brésil.

Le rapport répertorie également les pays qui valident le plus de nouvelles extractions. En tête, on retrouve les Etats-Unis, suivis de la Guyane et des Emirats Arabes Unis. Et ce n’est pas fini. D’ici la fin du siècle, les géants des énergies fossiles, qu’ils soient privés ou publics, espèrent lancer plus de 60 projets d’extraction supplémentaires.

L’autre partie de la publication Global Energy Monitor se concentre sur la recherche de nouveaux gisements, qui se poursuit également. 19 nouveaux gisements de pétrole ou de gaz ont en effet été identifiés en 2023, un chiffre en baisse significative par rapport à 2022. L’ONG décrit cependant une fausse inflexion après le rebond post-Covid.

Parmi les découvertes notables, un immense gisement de gaz a été localisé en Iran. Il s’agit de la découverte la plus importante de ces deux dernières années, encore plus grande que le réservoir, baptisé Vénus, repéré par TotalEnergies en Namibie. Ce pays africain devrait devenir dans les années à venir l’un des principaux producteurs d’énergies fossiles, au même titre que la Guyane ou Chypre, jusqu’ici quasi absents des marchés de l’or noir et du gaz.

Or, ces nouveaux projets et nouvelles découvertes vont à l’encontre des objectifs de neutralité carbone en 2050 et de l’accord de Paris qui prévoit de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. Dès 2021, l’Agence internationale de l’énergie a appelé à l’arrêt de tout nouveau projet pétrolier ou gazier. Un chemin “étroit” » a déclaré l’AIE, qui ne semble pas être utilisée, pour l’instant, par les géants des énergies fossiles.

La COP28 à Dubaï en décembre 2023 pourrait inverser la tendance. L’accord final fait, pour la première fois, mention d’un nécessaire « transition vers l’abandon des combustibles fossiles ». Un texte ratifié par les plus grands pays producteurs de pétrole, mais non contraignant.

 
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