Marine Francou et Noham Edje nous plongent au cœur de l’histoire captivante de « Ourika », où les destins se nouent et se dénouent sous l’emprise de villes en proie à des émeutes.
Dans la serie “Ourika» qui arrive sur Amazon Prime aujourd’hui, le 28 mars 2024, Marine Francouscénariste, et Noham Edje, interprète du personnage de William, nous plonge au cœur d’une intrigue captivante. Basée sur des faits réels, cette série créée par Clément Godart, Elie Yaffa (plus connu sous le nom de Booba) et Clément Gournay, explore les méandres d’une ville de la banlieue parisienne déchirée par les émeutes de 2005. L’histoire se déroule autour des Famille Jebli, maître du trafic de cannabis dans la ville. Lorsqu’une opération de stupéfiants brise le clan, Driss, le plus jeune fils, se retrouve contraint de reprendre les rênes de l’entreprise familiale, malgré ses aspirations à une vie différente. Face à lui, William, un jeune policier ambitieux, est bien décidé à le faire tomber. Leurs voyages parallèles, entre montée du pouvoir criminel et poursuite incessante, s’entrelacent dans une tension palpable qui changera à jamais leur destin.
Ourika – Bande-annonce | Vidéo principale
Noham Edje, qui joue le rôle de William, confie la pression qui pèse sur lui en tant que personnage principal, conscient de l’importance de son rôle dans une série basée sur des événements réels : “C’est une pression pour jouer un rôle principal car on porte sur nos épaules l’histoire de la série et l’histoire des people puisqu’elle est en partie basée sur des événements réels.« .
Marine Francou, impliquée dans l’écriture de la série, souligne le long processus de développement pour arriver à une trame narrative claire, mettant en avant l’ascension parallèle entre un policier et un voyou : «A mon arrivée il y a eu un peu de foisonnement de textes et mon travail a consisté à reprendre ce travail et à réaliser une forme de tri pour dégager une ligne dramaturgique claire, tant sur les personnages que sur la dramaturgie tendue de cette première saison..»
Le titre « Ourika », en référence à un fleuve du Haut Atlas marocain, annonce une ligne d’action qui dépasse les frontières des banlieues. La série, loin des clichés habituels, propose un regard nuancé et équilibré entre le monde de la police et celui des voyous, révélant les rouages complexes d’une réalité souvent méconnue.
