En conférence de presse avant le match contre le Paris FC, Albert Riera s’est reconnu vaincu sur l’objectif du Top 5 qui a ébranlé les Bordelais ces derniers mois. Pour autant, l’entraîneur du FCGB ne remet pas en cause sa méthode et ses joueurs mais remet sur la table le sujet du manque de moyens :
Lorsque les attentes sont très élevées – ce qui est bien car il faut de la motivation – il faut déjà voir si les attentes sont réalisables. Si nous ne l’acceptons pas, nous perdons. Nous ne pouvons pas rêver trop haut alors qu’en réalité nous sommes un niveau plus bas. C’est pourquoi nous ne pouvons nous concentrer sur le prochain match que jusqu’à la fin de la saison. Le football, c’est le présent. Nous ne savons pas où nous en serons dans trois ans. Tout le monde rêve de Ligue 1, d’Europe, mais il faut travailler sur ce qu’on a aujourd’hui. Nous sommes le seul club à ne pas avoir recruté. Nous avons eu des blessures, dont certaines étaient bizarres car musclées. Les absences de Vital, d’Elis. C’est notre réalité. Si nous n’en sommes pas conscients, ce sera compliqué. Il faut savoir progresser. Pour les joueurs, le staff, moi, si on ne répond pas aux attentes, d’autres viendront. Nous devons faire de notre mieux et moi en premier. Je n’ai pas besoin de parler de tout cela à Admar et au président. C’est la réalité, il suffit d’ouvrir les yeux. Mais faut-il regarder en retrait dans le classement ? Non. Vous ne devez pas regarder en arrière dans la vie. Jamais. Mais si ceux qui sont derrière reviennent rapidement au rythme, bien sûr, on verra bien.
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