Origine de 69% des aliments transformés considérés comme opaques, l’UFC-Que Choisir veut un affichage obligatoire

Origine de 69% des aliments transformés considérés comme opaques, l’UFC-Que Choisir veut un affichage obligatoire
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Plus des deux tiers des ingrédients composant les produits alimentaires transformés contiennent peu d’informations sur leur origine, selon une enquête de l’UFC-Que Choisir.

C’est pour les céréales et les légumes que ce manque est le plus marqué, souligne l’association.

Cette dernière propose de rendre obligatoire un indicateur d’origine.

“L’opacité règne sur leur origine.” Deux tiers des ingrédients composant les produits alimentaires transformés dont les industriels agro-industriels fournissent peu d’informations sur l’origine, citant notamment l’exemple des sandwichs ou des raviolis en boîte.

Plus en détail, cela vaut la peine “pour 69% des ingrédients que nous avons examinés”, dénonce l’association de consommateurs, qui a décortiqué au total 243 aliments transformés provenant de 14 grandes marques et distributeurs nationaux, des plats cuisinés aux conserves en passant par les salades. Selon elle, 47 % des ingrédients “n’avoir aucune origine mentionnée” et 22% un « origine purement générique avec des mentions vagues », comme « Origine UE ou hors UE ».

Les légumes et céréales particulièrement touchés

Selon l’association, qui s’est concentrée sur les principaux ingrédients représentant une part importante de l’aliment fini, “C’est pour les céréales et légumes, catégorie alimentaire qui n’a jamais été soumise à une obligation d’étiquetage, que le manque d’information est le plus marqué avec 84% d’ingrédients sans origine précise mentionnée, suivis par la volaille (64%), le porc ( 38%) et du bœuf (32%).»

L’UFC-Que Choisir constate que ce manque d’information « n’est pas dû, comme le prétendent certains fabricants, à une inévitable variabilité des origines des ingrédients mais plutôt à des politiques d’approvisionnement propres à chaque marque ». La marque Marie, par exemple, est en mesure de préciser l’origine de « plus de 8 ingrédients sur 10 pour les plats préparés » de l’échantillon, quand Fleury Michon ne le fait que pour moins de 20 % des ingrédients. Un autre exemple : « Bonduelle communique l’origine précise de 7 légumes sur 10, Cassegrain ne le fait que pour près d’un légume sur 10 ».

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Si le gouvernement a annoncé fin février vouloir créer un indicateur d’origine des produits alimentaires, qui sera nommé “Informations sur l’origine” et doit se faire sur la base du volontariat, l’UFC-Que Choisir estime que cette dernière “n’aura aucun effet si cela reste volontaire”.

L’association veille à ce que le règlement européen sur l’étiquetage des denrées alimentaires permette de « Rendre Origin-info obligatoire ». Elle appelle également à ce que l’affichage de l’origine des ingrédients concerne également la restauration hors domicile, notamment les grandes chaînes.


A. LG avec l’AFP

 
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