La Russie vend beaucoup de pétrole, mais a de plus en plus de mal à se faire payer

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Certains vantent la résilience de l’économie russe, qui présente actuellement des chiffres plutôt favorables, et notamment une croissance très robuste, comme l’explique La Tribune. D’autres en revanche soulignent la grande fragilité de ce tableau un peu trop rose, qui cache de nombreux faux-semblants, pièges et détresses à moyen et long terme, et dont la solidité repose en grande partie sur celle du marché mondial des hydrocarbures. , dont Moscou est l’un des acteurs majeurs.

Après une récente alerte sur les entreprises indiennes qui, après avoir abondamment bu au robinet infini du brut russe, certaines ont commencé à lui tourner le dos, un nouveau phénomène peut-être plus handicapant se profile désormais.

Comme l’avançait Reuters le 27 mars, après de premiers signaux révélés un peu plus tôt par Newsweek ou Bloomberg notamment, Moscou a de plus en plus de mal à se faire payer ses exportations par de grandes banques chinoises, turques ou indiennes, de plus en plus inquiètes d’éventuelles sanctions. cela pourrait les frapper suite à des transactions « douteuses ».

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Tour du monde des fusées

Les raffineries russes brûlent, mais le brut de l’Oural s’exporte bien

Le Kremlin semble ainsi pris entre deux feux, et Vladimir Poutine pourrait bientôt finir par se brûler. D’une part, la Russie a réussi à maintenir plus ou moins ses exportations de l’un de ses principaux « nerfs de guerre » en Ukraine, le brut de l’Oural. Elle le fait notamment grâce à une « flotte fantôme » très efficace mais très dangereuse.

Elle le fait également grâce aux prix discount proposés à de nouveaux clients majeurs comme la Chine ou l’Inde ; selon le cabinet Kpler, et comme le rapporte Bloomberg, Pékin devrait même battre ses records d’importation de brut de l’Oural en mars.

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En revanche, la situation s’échauffe fortement pour les installations pétrolières nationales du pays, ses dépôts de carburant et ses raffineries étant, depuis plusieurs semaines, systématiquement visés par des drones et des missiles ukrainiens – au point d’inquiéter les États-Unis.

Cette campagne de Kiev n’est pas qu’une frêle épine dans la botte de fer russe, un flambeau symbolique dans la nuit de guerre : selon les chiffres mêmes de l’agence russe des statistiques publiques, Rosstat, la production de carburant du pays a récemment connu une baisse très notable. de 14,3%.

La tension sur son propre marché intérieur est suffisante pour que la Russie, bien qu’elle soit un colosse mondial des hydrocarbures, doive faire appel à son voisin et proche allié, la Biélorussie, pour combler les lacunes, comme le rapporte The Kyiv Independent après Reuters.

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Les banques ne veulent plus payer pour le pétrole russe

Mais peut-être que des nuages ​​encore plus sombres attendent le Kremlin, dont l’économie de guerre extrêmement coûteuse mise en place pour son invasion de l’Ukraine dépend en grande partie de l’afflux continu de ces revenus provenant des hydrocarbures.

Comme le rapporte Reuters dans son article du 27 mars, les grandes banques de Turquie, des Émirats arabes unis et de Chine commencent à s’inquiéter de plus en plus des « sanctions secondaires » qui pourraient les frapper si les États-Unis prenaient en compte leurs activités et leurs transactions. Le pétrole russe.

L’agence de presse explique ainsi que les paiements sont devenus « erratiques » et pourraient mettre plusieurs semaines à plusieurs mois pour enfin parvenir dans les caisses et les finances russes, ce qui pourrait à terme, et si le phénomène s’amplifiait, mettre le Kremlin dans une position des plus délicates.

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Au total, huit sources et experts dans le domaine ont été interrogés par Reuters sur la question. Selon deux de ces sources, aux Émirats arabes unis, la First Abu Dhabi Bank et la Dubai Islamic Bank ont ​​suspendu certains comptes liés au commerce de marchandises russes, au premier rang desquelles le brut de l’Oural.

D’autres personnes interrogées ont cité la banque émiratie Mashreq, les banques turques Ziraat et Vakifbank ainsi que les institutions chinoises ICNC et Bank of China. Celles-ci continueraient à s’occuper des paiements, mais avec un retard important qui pourrait atteindre plusieurs mois, notamment en raison d’un contrôle fortement accru sur les entités concernées.

Toutes ces institutions auraient commencé à sentir le vent tourner fin décembre, lorsque le Département du Trésor américain a publié un “Ordres exécutifs” annonçant très clairement la volonté des Etats-Unis de serrer la vis. L’objectif annoncé par le texte est clair : appliquer des sanctions à toute entité faisant affaire avec des sociétés présentes parmi les Ressortissants désignés spéciauxliste des personnes physiques ou morales visées par des sanctions.

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Les banques chinoises, turques et émiraties déjà évoquées ont donc commencé à contrôler beaucoup plus strictement certains clients et transactions, leur demandant des documents et justificatifs prouvant qu’ils ne tombaient pas potentiellement sous le piège des sanctions américaines.

Les circonvolutions et contorsions bancaires internationales, qui pourraient contribuer à brouiller les pistes, sont scrutées de plus près. « Fin février, les Émirats arabes unis ont dû renforcer leur surveillance des paiements car les banques américaines et le Trésor leur ont demandé de fournir des données sur les transactions destinées à la Chine et effectuées pour le compte d’une entité russe. »écrit Reuters.

De quoi compliquer clairement la tâche du Kremlin et, peut-être, affecter un plus grand nombre de banques dans le monde ; entre leurs échanges avec la Russie et ceux avec l’Occident, le choix pourrait vite être fait.

 
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