Graulhet. « Il n’est pas attendu que le praticien hospitalier arrête son travail »

Graulhet. « Il n’est pas attendu que le praticien hospitalier arrête son travail »
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l’essentiel
Le directeur général de L’Ars rencontrera dans les prochains jours le préfet et le maire pour évoquer l’avenir du pôle de santé pluridisciplinaire.

Suite aux rumeurs de suppressions de postes au centre de santé de Graulhet, Abderrahim Hammou-Kaddour, directeur de la délégation territoriale tarnaise de l’agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie, s’explique.

« Nous ne sommes pas sur des questions de rentabilité. Le Docteur Delagnes avait postulé et partagé son poste de praticien hospitalier pour 40% à l’hôpital de Graulhet et pour 60% de médecine générale en pratique libérale à la Maison de Santé. Au début de cette expérimentation, il était prévu que le financement du poste mutualisé du Docteur Delagnes s’arrêterait fin 2023. C’était dans le cadre du dispositif « 400 médecins partie 2 » qui consiste à soutenir la création de postes de médecins généralistes salariés. en apportant à leurs employeurs potentiels une garantie financière pendant leurs deux premières années, période qui correspond au temps de constitution de la patientèle. L’objectif était de favoriser l’attractivité du territoire et de la ville auprès des praticiens et des habitants. Il n’est pas question d’arrêter le travail du docteur Delagnes.»

Mettre en œuvre une solution durable

Les centres de santé multidisciplinaires (MSP) contribuent à assurer l’accès aux soins de la population. Ces structures, qui regroupent plusieurs professionnels de santé en un même lieu, visent notamment à lutter contre la désertification médicale en attirant et en maintenant des médecins dans des zones sous-financées ou fragiles en matière d’offre de soins.

Prochainement, élus et financeurs travailleront sur cette expérimentation et chercheront à mettre en place une solution durable et définitive avec le centre hospitalier qui porte ce projet.

Contacté par La Dépêche-du-Midi, le conseiller en communication de l’hôpital de Graulhet, M. Buisson, ne s’est pas exprimé à ce jour.

En attendant, espérons que Graulhet ne perde pas de médecin généraliste, qu’il y en ait davantage, et même que d’autres spécialistes s’installent. Pennsylvanie

 
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