des parents à bout de ressources craignent pour leur fils schizophrène

des parents à bout de ressources craignent pour leur fils schizophrène
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Les parents qui s’occupent depuis 20 ans de leur fils atteint de schizophrénie sont épuisés et réclament davantage de soutien.

Le père de celui qui a maintenant la trentaine explique en entrevue à TVA Nouvelles que la problématique de son fils le pousse souvent « à l’extrême », ce qui a un impact direct sur lui et son épouse qui font de leur mieux pour prendre soin de lui.

« Ensuite, nous supportons cela », a-t-il déclaré.

Lors de sa dernière psychose, les parents craignaient le pire et craignent désormais que leur fils puisse représenter un danger pour lui-même, mais aussi pour les autres.

Au cours d’une semaine, ils se sont rendus trois fois au palais de justice pour demander une ordonnance de garde provisoire afin que leur fils puisse être évalué à l’hôpital.

L’homme n’a pas pu être soigné immédiatement car un professionnel de la santé a pu déterminer qu’il représentait effectivement un danger, mais un deuxième expert a déclaré que non et l’a libéré de l’hôpital.

« Toute cette lutte pour obtenir un traitement pour un proche qui ne veut pas mourir, mais qui ne le sait pas, c’est quelque chose », dit la mère.

Entre-temps, les parents n’ont pas eu de nouvelles de leur fils pendant environ 24 heures et se sont rendus au commissariat pour découvrir que deux interventions avaient été effectuées sur leur fils qui marchait du côté de l’autoroute 15.

« Il me dit vite, vite, viens me chercher, j’ai 4 000 personnes qui me courent après, j’ai peur de mourir, ils vont me tuer », confie son père. Je lui ai demandé où il était. Lorsqu’il est sorti de la voiture, il avait du mal à marcher.

“J’étais prêt à lâcher sa liberté, ça veut dire qu’on ne s’en mêle plus”, poursuit-il. Pour nous, il est en danger.

Ce dernier se demande combien de temps encore il aura les compétences et l’énergie nécessaires pour s’occuper de son fils.

Cette famille n’est pas la seule à se retrouver dans ce type de situation alors que les ressources sont dépassées.

Le directeur général du CAP santé mentale, René Cloutier, plaide pour plus de ressources allouées à ces familles, qui sont « le principal filet de sécurité » dans ce type de situation.

« De notre point de vue, les familles ne devraient jamais avoir à entreprendre de telles démarches », a-t-il déclaré. Cela devrait toujours être fait par les parties prenantes, c’est certain que depuis la pandémie, il y a plus de demandes faites dans nos associations de la part de familles qui vivent des situations difficiles.

« Il est donc temps d’agir pour améliorer l’accès aux soins et surtout [pour donner] un soutien aux familles qui s’occupent de ces personnes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, poursuit-il. Il est important de soutenir les familles dans ces situations.

Voir le rapport complet dans la vidéo ci-dessus

 
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