Caroline Fontenoy et Martin Buxant accueillent le face-à-face entre le Premier ministre Alexandre De Croo et le président PS Paul Magnette.
En direct
De Croo-Magnette : Stop ou encore ?
19h40
Pouvoir d’achat… et attaque contre le MR
Le pouvoir d’achat est la priorité numéro 1 des francophones lors du vote. Paul Magnette a promis 300 euros net pour les bas et moyens salaires. Comment faire ? « Selon nos estimations, environ 6 milliards. C’est mon grand regret au sein de ce gouvernement : le MR a bloqué une réforme fiscale alors qu’il existait un large consensus au sein du gouvernement en faveur d’une baisse des impôts sur les bas salaires.»
“Quand nous travaillons, nous devons pouvoir vivre dignement, nous continuerons à nous battre pour cette réforme fiscale”, a-t-il déclaré.
19h38
Paul Magnette est d’accord sur ce point
Paul Magnette, comme son adversaire du soir, admet que l’aide à l’Ukraine est nécessaire. « Il ne faut pas sous-estimer la gravité de la situation et le danger que représente Vladimir Poutine. C’est un dictateur sanguinaire qui assassine ses opposants politiques et attaque tous les pays qui se trouvent entre la Russie et l’Europe, comme la Biélorussie ou la Moldavie », dit-il.
« Si demain la Russie gagne la guerre contre l’Ukraine, elle sera capable d’attaquer les pays européens », annonce-t-il.
19h36
Guerre en Ukraine
Notre journaliste Martin Buxant ose poser la question : le Premier ministre n’a-t-il pas l’impression de pousser à une guerre nucléaire en Ukraine en se montrant aussi dur envers la Russie ? « Les Russes ciblent l’Ukraine et les Ukrainiens se battent pour nos valeurs », a-t-il déclaré.
« Le fait que nous, pays occidentaux, nous défendions est logique. Nous investissons dans cette défense. Peut-être qu’en novembre, le nouveau président américain sera Trump et qu’il dira que les Européens doivent se débrouiller seuls. Nous ne faisons que nous défendre.
19h34
«Besoin d’un plan national»
Alors que De Croo plaidait pour un plan plus libéral à Bruxelles pour résoudre le problème de la drogue, Magnette a tempéré. « Il nous faut un plan national, il ne faut blâmer personne. Le problème vient aussi d’Anvers, porte d’entrée de la drogue. Cent tonnes de cocaïne ont été saisies à Anvers», a-t-il indiqué.
19h31
Magnette veut licencier les clandestins qui commentent des actes criminels
Face aux trafiquants de drogue étrangers, Paul Magnette a une solution radicale. « J’ai toujours dit que les étrangers en situation irrégulière qui commettent des actes criminels doivent être renvoyés chez eux. Ce sont eux qui sont exploités dans le trafic de drogue.
Il y a un point sur lequel les deux hommes sont d’accord, mais… « Les Bruxellois sont confrontés aux inconvénients de la complexité bruxelloise », constate De Croo. “La commissaire fédérale à la drogue explique qu’elle ne sait pas à qui s’adresser à Bruxelles pour des questions de sécurité.”
19h29
« Ce problème touche tout le pays »
En tant que bourgmestre de Charleroi, Paul Magnette, sa ville, comme Bruxelles, est également confrontée au trafic de drogue. « Cela affecte même l’ensemble de l’Europe, nous devons nous y attaquer sérieusement. J’ai renforcé ma police locale mais il faut aussi avoir le relais fédéral”, explique le socialiste. « Nous devons renforcer la justice pour condamner les gens rapidement. »
19h25
Décisions du SNC
Ce matin, un conseil de sécurité nationale s’est réuni. Quelles ont été les décisions prises ? « Les Bruxellois ont le droit de vivre en sécurité. Nous allons faire des actions plus ciblées, car elles fonctionnent bien. Nous ferons alors en sorte que le ministère public, la police et les services d’immigration travaillent mieux ensemble», note Alexander De Croo. “Les zones de police doivent mieux travailler ensemble.”
19h23
Nostalgie de Vivaldi à l’approche des élections ?
Les deux hommes sont-ils satisfaits de la fin du gouvernement actuel ? “Ce gouvernement a été formé au moment où il fallait arrêter l’épidémie et nous l’avons fait”, note Alexander De Croo. “Nous avons fait ce que nous avions promis aux Belges.”
Paul Magnette est d’accord. « Lorsque nous avons mis en place ce gouvernement, nous sortions d’une année de crise politique. Malgré nos divergences, nous avons réussi à mettre en place ce gouvernement et je suis fier du travail des socialistes.»
19h15
Dans quelques minutes
Dans quelques instants, vers 19h25, le débat entre Alexander De Croo et Paul Magnette va commencer. Un rendez-vous crucial à quelques semaines des élections.
L’avant-match
Après avoir gouverné ensemble pendant 5 ans, la campagne électorale divise aujourd’hui Alexandre De Croo et Paul Magnette. “On arrive au point de séparation, mais on verra si ça va jusqu’au divorceexplique Martin Buxant, qui modérera le débat. Le divorce signifierait qu’ils ne veulent plus gouverner ensemble, l’idée est donc de voir combien est importante la fracture entre libéraux et socialistes à travers deux hommes qui se respectent et s’apprécient..
Le journaliste espère donc “un débat de haut niveau”pas en invective : « nous voulons le plus haut niveauajoute Martin Buxant, un débat de projet ».
A 70 jours des élections, le timing de cet affrontement est important, car nous entrons dans la dernière ligne droite de la campagne électorale : “C’est le dernier tour du stade avant le 9 juin. Tout le monde a battu ses dernières cartes.”
Un moment important aussi pour l’électeur, d’autant plus que“Il reste un énorme réservoir d’indécis, de gens à convaincre, donc il est extrêmement important que les partis, d’un côté, montrent leur meilleur visage, et d’un autre côté, notre rôle est de montrer aux indécis pourquoi c’est le cas. est important d’aller voter, quelles sont les différences entre les programmes et entre les philosophies libérales et socialistes”.
Deux thèmes
Les principaux thèmes abordés seront la sécurité dans nos villes « avec les fusillades liées à la drogue de ces dernières semaines »et le pouvoir d’achat. Un problème qui préoccupe de nombreux Belges.
« On sait que les caisses sont vides. Quelles sont les vraies bonnes idées pour la législature pour que le Belge puisse vivre mieux que ce qu’il a pu vivre lors de cette législature”précise l’intervieweur.
Martin Buxant est ravi de faire équipe pour la première fois avec Caroline Fontenoy. Il dit « bain de politique toute la semaine, voire toutes les heures ». Alors il essaie de « garder une certaine distance et une certaine franchise par rapport à ça ».
« Le vrai défi »
« Nous devons donner aux dirigeants politiques la possibilité de présenter leurs arguments et d’entrer dans le véritable débat. On sait aussi ce que les gens ne veulent plus : un débat de cris, d’insultes. Nous voulons un débat et un échange respectueux et intelligible. Nous devons en ressortir mieux informés et il doit y avoir une contradiction dans les idées, il doit donc y avoir un équilibre entre le débat et le caractère informatif, c’est là le véritable défi.conclut-il.
débat Martin Buxant RTL TVI politique élections 2024
