Donald Trump évite l’humiliation

Donald Trump évite l’humiliation
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Dans la course à la Maison Blanche, les deux candidats sont désormais connus. Joe Biden du côté démocrate, et Donald Trump du côté républicain. Une compétition qui verra s’affronter les deux candidats les plus âgés de l’histoire américaine, et sur laquelle planera le spectre de la justice américaine, Donald Trump étant visé par quatre accusations criminelles. Si un candidat se retirait volontairement ou était contraint de le faire, que se passerait-il ? Les partis politiques et la Constitution des États-Unis ont tout compris.

L’attentat du 7 octobre et les représailles d’Israël contre le Hamas à Gaza ont contraint les Etats-Unis à se positionner en faveur d’Israël, même si le président américain a récemment changé de ton, avec un discours plus critique. en ce qui concerne la politique guerrière de Benjamin Netanyahu. Sans appeler à un cessez-le-feu total. Entre la volonté de soutenir son allié historique, et la nécessité d’apaiser la colère des citoyens aux Etats-Unis face au terrible bilan humain de ce conflit, Joe Biden est contraint à un exercice d’équilibriste dont le principal risque est de s’aliéner de nombreux jeunes électeurs traditionnellement démocrates aux urnes en novembre prochain.

Le Super Tuesday a été fatal à Nikki Haley. Le rival de Donald Trump a annoncé ce mercredi matin qu’il jetait l’éponge, laissant le champ libre à l’ancien président pour obtenir l’investiture du Parti républicain. En face, Joe Biden est assuré d’être désigné comme candidat démocrate. Le duel de 2020 aura donc lieu à nouveau en 2024.

Samedi, Donald Trump a remporté la primaire républicaine de Caroline du Sud avec 60 % des voix, contre 40 % pour son adversaire, Nikki Haley. Une défaite humiliante pour l’ancien gouverneur de cet État du sud-est des États-Unis, qui jouait donc à domicile. Mais Nikki Haley a une nouvelle fois refusé de jeter l’éponge et compte bien être mise à l’écart lors de la campagne de l’ancien président américain. Jusqu’à présent, rien ne semble pouvoir empêcher Donald Trump d’obtenir l’investiture du Parti républicain. Ce qui ne lui garantira pas une victoire en novembre prochain face à Joe Biden.

C’est un procès qui sera historique : aucun ancien président américain n’a jamais été jugé pénalement. Malgré des tentatives incessantes pour obtenir le report des nombreux procès contre lui, Donald Trump sera jugé à partir du 25 mars à Manhattan, dans l’État de New York, pour des paiements suspects lors de la campagne présidentielle de 2016. Le début de ce procès, qui durera 6 semaines, a été définitivement fixé la semaine dernière par un juge.

Visé par un reportage le décrivant comme un homme âgé avec une mauvaise mémoire, incapable de se souvenir de la date du décès de son fils aîné, Joe Biden a choisi de contre-attaquer. Au lieu de mettre un terme à la polémique, le président de 81 ans l’a ravivée en prétendant d’abord être en bonne santé, puis en faisant des gaffes. L’inquiétude des Américains est indéniable, mais le camp démocrate reste pour l’instant uni derrière le président.

Chaque semaine, Benoit Ballet, correspondant de BFMTV aux Etats-Unis, et Thierry Arnaud, chroniqueur, vous proposent une analyse de l’actualité américaine. Une discussion informelle, pour tout comprendre des élections qui s’annoncent et d’un pays qui continue de nous fasciner, à écouter sur radio BFM, bfmtv.com et sur toutes les plateformes de streaming.

Le droit à l’avortement sera l’un des axes majeurs de Joe Biden pour battre son rival républicain le 5 novembre. Et ce rival sera, sauf surprise, Donald Trump. En juin dernier, la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe v. Wade qui légalisait l’avortement dans le pays pendant une cinquantaine d’années. Et Donald Trump, qui lors de son précédent mandat a nommé 3 juges à la Cour suprême, s’est attribué le mérite de cette décision. Les démocrates, emmenés par Joe Biden, ont lancé la semaine dernière une grande campagne pour convaincre les Américains du danger que représente Donald Trump.

Donald Trump a remporté la primaire républicaine dans le New Hampshire, renforçant ainsi son emprise sur le Parti républicain. Mais sa seule et unique rivale, Nikki Haley, a fait mieux que ce que prédisaient les sondages, perdant de seulement dix points. Avec ce résultat, elle se targue de pouvoir rester dans la course à l’investiture républicaine. La compétition continue, même si une victoire finale pour Haley semble une mission impossible.

Donald Trump a remporté lundi soir la première des primaires républicaines dans l’Iowa, une victoire écrasante. Le milliardaire de 77 ans, quatre fois inculpé au pénal, a obtenu 51 % des voix. Et laisse derrière lui, à environ 20 %, ses principaux rivaux Ron DeSantis et Nikki Haley. Donald Trump y voit un triomphe et se projette déjà comme le candidat déclaré des Républicains. Mais ses deux adversaires n’ont pas encore dit leur dernier mot.

La justice américaine peut-elle bloquer le chemin de Donald Trump vers la Maison Blanche ? Une décision dans l’État du Colorado constitue un sérieux avertissement pour l’ancien président républicain. La Cour suprême de l’État a jugé mi-décembre que Donald Trump était inéligible à la primaire du Colorado pour avoir participé à une « insurrection » dans le cadre de l’assaut du Capitole par ses partisans le 6 janvier 2021.

L’élection présidentielle américaine est radicalement différente de son équivalent français. Son système de primaires et de caucus et son caractère indirect notamment rendent parfois difficile la compréhension de ce processus électoral scruté à travers le monde. Et ce d’autant plus en 2024, avec une configuration inédite qui pourrait conduire à un nouveau duel entre Joe Biden et Donald Trump. Ce guide d’utilisation devrait donc permettre de capter les grands moments à suivre cette année.

En difficulté dans les sondages en cas de duel contre Donald Trump en 2024, Joe Biden pourrait compter sur une alliée de taille : la chanteuse Taylor Swift. La star américaine, aux quelque 400 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux, pourrait, si elle venait à soutenir le président démocrate, faire pencher le résultat de l’élection du côté de Joe Biden.

Les Républicains veulent reconquérir la présidence des Etats-Unis. En convainquant les électeurs avec un programme politique, mais pas seulement. Depuis plusieurs mois, les attaques contre Hunter Biden, le fils du président, se sont intensifiées. Le passé trouble de Hunter Biden fait de lui la cible idéale pour rejoindre son père, et déstabiliser le président des États-Unis dans la campagne pour sa réélection.

Dans la course à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle américaine de novembre 2024, cinq candidats sont encore en lice. Parmi eux, l’ancien président Donald Trump domine les sondages. Cependant, un étranger crée la surprise. Nikki Haley, l’ancienne gouverneure de Caroline du Sud, s’impose peu à peu comme la principale alternative à Trump. Parviendra-t-elle pour autant à le détrôner de la candidature ?

Bande-annonce – Briefing de Washington

 
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