qui est Joane Gadou, le défenseur de 17 ans qui plane au-dessus du centre de formation du PSG ? – .

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A seulement 17 ans, Joane Gadou est l’une des joueuses les plus prometteuses du centre de formation du PSG. Avec son gabarit imposant, ses qualités naturelles et sa soif de progrès, le grand espoir formé en Seine-et-Marne a déjà tapé dans l’oeil de Luis Enrique. En attendant de lancer sa carrière chez les pros.

Avec son physique de protecteur de jante, il se fondrait facilement dans un vestiaire NBA. Mais malgré ses larges épaules, Joane Gadou a choisi de manipuler le ballon avec les pieds. A la plus grande satisfaction du PSG. A seulement 17 ans, le défenseur central d’1,95 m est l’une des plus belles promesses de son centre de formation. Au point d’avoir tapé dans l’oeil de Luis Enrique, qui le convoque régulièrement aux entraînements de l’équipe première.

Le natif d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) a même déjà siégé sur le banc pro au début du mois, lors du nul à Monaco (0-0 en Ligue 1) ou lors du succès à la Real Sociedad (1-2). en huitièmes de finale retour de la Ligue des Champions). Il est également apparu sur la feuille de match en Coupe de France. En attendant de vivre vos premières minutes dans le grand bain…

Détermination au-dessus de la moyenne

Née le 17 janvier 2007, Joane Gadou a fait ses premiers crampons en Seine-et-Marne (à l’est de la région parisienne), sous les couleurs de l’ES Nangis. Parallèlement, il développe son style au sein de la section sportive de son collège de Provins. Une structure qu’il a intégrée dès son entrée en 6e. Xavier Marguet, son ancien manager, se souvient très bien de ce garçon aux allures de déménageur.

« Il avait un bagage technique assez moyen au départ, mais il a brillé lors des tests de recrutement, confie-t-il dans le podcast RMC Sport Scouting. « On a vu qu’il avait une bonne lecture du jeu, mais sa plus grande qualité était la détermination. Il était très curieux et généreux. Il n’avait aucune prétention dans sa façon de faire. Il l’écoutait beaucoup.

Il a débuté devant, avant de revenir vers la charnière

Au départ, Joane souhaitait jouer en attaque, sur l’aile droite ou devant. « Comme tous les gamins, il avait envie de jouer offensivement et de marquer des buts », sourit Xavier Marguet, qui a notamment entraîné Abdelaziz Barrada à ses débuts. « Sa détermination faisait qu’il était relativement à l’aise dans les duels. Un peu moins précis dans la manipulation du ballon. Mais le fait d’avoir travaillé la motricité dans de petits ateliers l’a amené peu à peu à gagner en aisance de mouvement.

Durant ses deux années passées à Provins, Gadou se replie d’abord en sentinelle, avant de finalement s’installer dans l’axe central. « Cela lui a permis d’assumer certaines responsabilités », raconte son ex-entraîneur. « Il était très bon dans sa capacité à briser les lignes. C’était une de ses grandes qualités. Très fort pour récupérer le ballon, très déterminé. C’est un enfant très déterminé. Il est à la fois discret mais en même temps son parcours et sa solidité, il n’a jamais été contrarié par quoi que ce soit. Jamais submergé par les émotions. C’est une force que beaucoup d’enfants n’ont pas en 6e ou en 5e année.

Le même leadership que Tanguy Kouassi

Dans son cocon à 77 ans, Xavier Marguet a vu passer de nombreux talents au fil des années. Il a notamment accompagné l’émergence de Tanguy Kouassi (Nianzou), le défenseur de 21 ans, formé au PSG et anciennement au Bayern Munich, qui évolue désormais au Séville FC.

« Tanguy Kouassi s’est vite imposé en prenant des responsabilités, se faisant vite surclasser. Joane, par sa discrétion, ne s’est pas imposé immédiatement. Il lui a fallu un an pour prendre ses marques», compare le leader de la section provinciale. « Dans le jeu, on a trouvé beaucoup de similitudes, dans les capacités techniques, dans les lignes de rupture, dans cette intelligence. Ce sont des joueurs rassurants pour l’équipe. Des enfants capables de dynamiser un groupe, sans forcément trop communiquer.

Un style différent de Bitshiabu

Un leadership naturel qui convaincra le PSG de lui ouvrir les portes de son académie en 2020, à l’âge de 13 ans. Dans les Yvelines, sa grande taille et son poste feront vite penser à El Chadaille Bitshiabu, d’un an et demi son aîné. , transféré l’été dernier à Leipzig pour 15 millions d’euros.

« Ce sont des joueurs différents », nuance Yohan Cabaye, le directeur adjoint du centre de formation du PSG, également interrogé dans Scouting. «Ils sont peut-être similaires en taille et en construction. Sinon, Bitshiabu a été un acteur très fort à la reprise. Joane est un peu moins fluide à ce niveau-là. Mais il a fait beaucoup de progrès. Par contre, en défense en avançant, en un contre un, il est vraiment très fort. Il va très vite. Il a le désir d’apprendre et de mettre en œuvre ce que nous lui disons.

Travaux spécifiques pour gérer votre puissance

Solide dans les duels, agressif dans le pressing, vif dans ses mouvements et dominant dans les airs, Joane Gadou évolue depuis près d’un an et demi avec les U19 de Zoumana Camara, aux côtés notamment d’Ethan Mbappé et de Senny Mayulu. Il a débuté trois matches de Youth League cette saison (les Titi parisiens ont été éliminés en phase de poules). Avec son profil atypique, le droitier d’origine ivoirienne fait l’objet d’une attention particulière de la part de la direction.

« Nous n’avons pas d’autre joueur avec le profil de Joane, confirme Cabaye. « Il faut lui confier un travail particulier pour que nous puissions développer toutes ses qualités. Là où il est très fort, c’est dans la coordination. Pour quelqu’un de très grand comme lui, il a toujours été très bon. C’est ce qui lui permet aujourd’hui de pouvoir exprimer toutes ses qualités défensives. Mais on lui donne un travail particulier sur le positionnement défensif pour avoir, comment s’orienter, gérer la profondeur, continuer à défendre en un contre un quand son adversaire est entre les lignes. De gérer aussi son pouvoir. Il a une telle puissance que, parfois, il allait tamponner son adversaire et commettre une faute. Alors on essaie de lui apprendre à sortir avec la même intensité et à gérer au dernier moment les appuis pour toujours rester à distance d’intervention.

Progression du placement et des rappels

Loué pour son état d’esprit, son comportement exemplaire et sa capacité d’écoute, l’international français U18 (il a été finaliste de l’Euro U17 l’an dernier) est capable d’évoluer dans différents systèmes défensifs. Mais il doit encore s’améliorer dans plusieurs domaines. « Il devra progresser dans sa recherche de passes qui déstabilisent l’adversaire, car aujourd’hui, les défenseurs centraux sont ceux qui touchent quasiment le plus de ballons par match, et encore plus au PSG », prévient Yohan Cabaye, qui portait également le rouge et maillot bleu au cours de sa carrière de joueur.

« Il doit aussi continuer à travailler ses positions défensives. Je ne veux pas qu’il développe de mauvaises habitudes dans le football des jeunes. Comme il court plus vite et est plus fort, il ne faut pas qu’il se dise que ce n’est pas grave de laisser une porte ouverte à la passe adverse car il la récupère plus loin.

Un environnement familial très sain

En étant aussi dominant dans sa catégorie d’âge, Joane Gadou peut-il tomber dans une certaine aisance sur le terrain ? « Il y a peut-être un risque », concède Cabaye. « Mais je pense que sa détermination et son envie de toujours bien faire les choses lui permettront d’éviter ce type de situation. Il doit comprendre qu’à un niveau professionnel élevé, la moindre erreur d’inattention en tant que défenseur central peut conduire au but de l’adversaire. Nous essayons de faire en sorte qu’il puisse effacer au maximum ces petits moments d’inattention.

Pour peaufiner leur joyau, les dirigeants du PSG peuvent s’appuyer sur les valeurs de la famille Gadou. « Il a un entourage familial et professionnel de haut niveau, qui recherche constamment le meilleur pour lui, apprécie Cabaye. « Ils constituent un milieu stable, humble, discret, avec toujours le petit mot qui les rend heureux et la gentillesse qui va avec. C’est un gros avantage. Cela leur permet de continuer à travailler sereinement et d’être un peu plus apaisé dans son esprit concernant les affaires privées.

Le PSG lui a proposé un contrat professionnel

Xavier Marguet est d’accord : « C’est un point clé. La mère a toujours écouté nos conseils lorsqu’il était avec nous. Elle a toujours été présente dans le suivi. Elle est un véritable soutien et un véritable atout pour Joane. Sous contrat aspirant jusqu’en 2025 avec Paris, Gadou a déjà reçu une première offre pour devenir professionnel. Le joueur et son clan étudient actuellement la proposition. Plusieurs clubs, notamment en Allemagne, sont aux aguets. Le Borussia Dortmund en fait partie.

Au-delà de l’aspect financier, le grand titi parisien étudiera ses perspectives de temps de jeu, sachant que le PSG est particulièrement bien fourni dans son secteur avec Marquinhos, Lucas Beraldo, Lucas Hernandez, Danilo Pereira, Milan Skriniar, Presnel Kimpembe et Nordi Mukiele. Même si certains pourraient partir cet été, des recrues pourraient aussi arriver. De quoi faire réfléchir Joane Gadou, à qui Yohan Cabaye prédit un avenir ensoleillé. De préférence dans la capitale : “S’il garde cette mentalité, cette envie d’apprendre et ce travail quotidien, il peut faire de grandes choses !”

Alexandre Jaquin avec FH et BB

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