Je vais voir tous les films d’horreur au cinéma, mais celui-là a réussi à me (vraiment) choquer – Purebreak – .

Je vais voir tous les films d’horreur au cinéma, mais celui-là a réussi à me (vraiment) choquer – Purebreak – .
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Rien de nouveau sous le soleil : comme beaucoup de films d’horreur, et pas le meilleur d’ailleurs, Immaculé exploite la veine d’un courant cinématographique très vintage, la « nunsploitation » : les films de nonnes, littéralement. La plupart du temps, du gros cinéma d’exploitation qui tente de concilier sexe, ultraviolence, surnaturel et… Nonnes. Cela n’en a pas l’air, mais la recette est loin d’être si absurde.

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Oui mais voilà, Immaculé m’est vite apparu comme une petite bouffée d’air frais dans un paysage entouré des productions pétaradantes de James Wan et autres Blumhouses désespérés. Vous savez, ces histoires de fantômes et ces longs couloirs blindés de jumpscare, ces moments surprises dans « bouh ! mode. suit généralement un long suspense, accompagné d’un effet sonore agressif. Que, Immaculé n’en abusez pas : tant mieux.

Contrairement au train fantôme, la majorité du film privilégie un rythme lent, une esthétique très soignée, une sorte de tension très progressive (trop pour certains de mes confrères spectateurs, j’ai l’impression). Travail impeccable et soigné : J’ai particulièrement aimé les (très) nombreuses scènes aux chandelles, qui en plus de faire sourciller, mettent en valeur la surexpressivité du visage de Sydney Sweeney.. Inquiétude, peur, voire étonnement total : le jeu d’ombres et de lumières exacerbe pleinement ces émotions en jouant habilement avec les effets contrastés de la photo. Nous aimons.

Mais on ne va pas se mentir, ce qui m’a vraiment secoué, et toute la salle MK2 si j’en crois les réactions sonores collectives, c’est ce dernier acte hallucinatoire et hallucinatoire qui met tout dans le désarroi – intrigue, personnages, j’en passe . Malheureusement, je ne peux pas trop en dire sans forcément le gâcher : mais vous n’êtes tout simplement pas prêt. Laisse-moi juste te taquiner : Immaculé nous offre à ce moment-là des séquences que Florence Pugh, la star de Midsommar, dans un film d’Ari Aster, justement. Beaucoup moins ennuyeux.

Et c’est aussi l’occasion pour Sydney Sweeney (on y reviendra), plus badass que jamais d’ailleurs, de s’amuser totalement en tant qu’actrice, notamment lors d’une séquence hurlante… qui bat des records. Dit comme ça, cela semble abstrait, mais vous verrez à quel point cela ne l’est pas. Clairement! En termes de santé mentale, nous nous situons quelque part entre Hérédité et des performances de Mia Goth – pour les connaisseurs.

Une expérience à la fois exigeante et intense au final, qui nous a tous réveillés au cinéma – d’autant que le film prend peu à peu du bon gore qui fait tache, des effusions sanglantes hyper gratuites qu’on n’imaginait pas forcément dans une œuvre qui semblait si soignée, lente et prude. C’est validé. Merci pour tout Sydney.

 
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