Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé samedi un acte « terroriste barbare » et a déclaré dimanche une journée de deuil national, dans sa première allocution télévisée depuis l’attentat qui a fait au moins 115 morts. “J’exprime mes plus sincères condoléances à ceux qui ont perdu leurs proches (…) Je déclare le 24 mars jour de deuil national”, a déclaré le chef de l’Etat, dénonçant également un “massacre sanglant”.
Il a également promis que les responsables de l’attaque seraient tous « punis ».
Poutine a également assuré que « les quatre auteurs » de l’attaque avaient été arrêtés alors qu’ils se dirigeaient « vers l’Ukraine ». “Ils se dirigeaient vers l’Ukraine où, selon les données préliminaires (des enquêteurs), une fenêtre avait été aménagée pour qu’ils puissent traverser la frontière”, a-t-il accusé avant d’assurer que “ceux qui sont derrière ces terroristes seront punis” et qu’ils ” n’aura pas un destin enviable ».
M. Poutine répète la version des faits présentée plus tôt par ses services de sécurité (FSB). A aucun moment il n’a évoqué les affirmations du groupe jihadiste Etat islamique (EI) vendredi soir, même si Kiev a nié avec véhémence toute implication. “L’Ukraine n’a pas le moindre lien avec l’incident”, a insisté le conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, rejetant les accusations “absurdes”.
La directrice du média public RT, Margarita Simonian, a publié des vidéos prétendant montrer les aveux de deux suspects lors de leurs interrogatoires, dans lesquelles ils ne nomment pas de sponsor. L’AFP n’est pas en mesure de confirmer leur véracité.
