Après la grève illimitée votée par le quotidien régional La Provence, La Tribune se met à son tour en grève – L’armateur CMA CGM, propriétaire des journaux, va racheter BFM TV et RMC

Après la grève illimitée votée par le quotidien régional La Provence, La Tribune se met à son tour en grève – L’armateur CMA CGM, propriétaire des journaux, va racheter BFM TV et RMC
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18h38 : Après la grève illimitée votée par les journalistes du quotidien régional La Provence, la rédaction de La Tribune, propriété également de l’armateur CMA CGM, s’est à son tour déclarée favorable à une grève. Mardi, a-t-on appris auprès d’un élu du staff. Ces mouvements interviennent après le limogeage du directeur de la rédaction de La Provence, à la suite d’une Une jugée « ambiguë » par la direction sur la visite d’Emmanuel Macron à Marseille. La rédaction de La Tribune-La Tribune Dimanche, comme celle de La Provence, ont adopté une motion de censure.

16h48 : Les journalistes du quotidien régional La Provence ont voté vendredi à 79% pour une grève illimitée, dénonçant une « ingérence éditoriale inadmissible » après le limogeage du directeur de la rédaction suite à un article jugé « ambigu » par la direction sur la visite d’Emmanuel Macron. à Marseille.

Le journal, propriété de l’armateur CMA CGM, ne paraîtra pas à partir de samedi. “C’est une ingérence éditoriale inacceptable, on ne peut pas laisser passer ça”, a réagi auprès de l’AFP Audrey Letellier, déléguée syndicale du Syndicat national des journalistes (SNJ), majoritaire à la rédaction.

14h19 : Le directeur de la rédaction de La Provence a été licencié après un article jugé « ambigu » par le journal sur la visite du président Macron à Marseille dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, a-t-on appris vendredi auprès de la direction et du SNJ, syndicat majoritaire. Cette décision fait suite à la publication jeudi d’un gros titre, « Il est parti et nous sommes toujours là… », à la Une.

Elle était accompagnée d’une photo montrant deux personnes, de dos, regardant passer des policiers en patrouille dans une ville, 48 heures après la visite surprise mardi à Marseille du président de la République pour lancer une opération qualifiée d’inédite contre le trafic de drogue.

Dans un encart « À nos lecteurs » publié vendredi en Une du journal, le directeur de la publication, Gabriel d’Harcourt, présente les « plus sincères excuses » du journal suite à cette publication qui a « induit nos lecteurs en erreur ». “Cette citation en première page et la photo d’illustration qui l’accompagne ont pu laisser croire que nous donnions complaisamment la parole à des trafiquants de drogue déterminés à narguer l’autorité publique, ce qui ne reflète en rien les valeurs et la ligne éditoriale de votre journal”, a-t-il écrit. .

En pages intérieures, dans l’un des articles au lendemain de la visite présidentielle, intitulé « La Castellane, le lendemain », cette citation était attribuée à un habitant de cette ville pauvre : « C’est drôle, réagit Brahim, hier (mardi ), ils ont trouvé tous les moyens nécessaires pour superviser la visite du président. Il est parti, et nous sommes toujours là, dans les mêmes ennuis.

D’autres articles évoquent « une guérilla sur le terrain de la communication » entre dealers et ministère de l’Intérieur, ou encore « les coulisses d’un show présidentiel improvisé ».

“Le reste du traitement éditorial est très bon”, a déclaré à l’AFP M. d’Harcourt, confirmant ce licenciement annoncé par le syndicat majoritaire SNJ. Mais même si la citation est correctement attribuée en page intérieure, « le problème vient de la construction de la Une, qui peut conduire à cette interprétation », avec notamment un surtitre « Narcotrafic : 24 heures après la visite du président à Castellane ». , -il a dit.

“Nous avons l’impression d’être les porte-parole des concessionnaires”, ce qui “est contraire à nos valeurs et au rôle que nous voulons jouer à Marseille et dans la région”, a ajouté M. d’Harcourt.

Le syndicat majoritaire SNJ, selon lequel “la rédaction est scandalisée” par cette décision, a indiqué à l’AFP qu’une assemblée générale du personnel avait été convoquée vendredi à la mi-journée, pour décider d’éventuelles actions.

 
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