Et si Thomas Meunier dépassait tout le monde à droite pour (re)devenir un joueur important des Diables Rouges ? En tout cas, il n’est pas revenu pour jouer les grands frères.
Le retour de Thomas Meunier dans la sélection de Domenico Tedesco n’a même pas beaucoup surpris les observateurs, car l’entraîneur a toujours laissé entendre que l’arrière latéral était en sa faveur. « C’était une petite surprise, mais l’espoir donne la vie. Au fond, ça a toujours été dans ma tête, j’ai toujours espéré pouvoir revenir”, concède Meunier en conférence de presse.
Cela devait passer par un transfert à Trabzonspor (une aventure dont il parle plus en détail ici), dont il a parlé avec Tedesco. « J’ai contacté le coach à ce sujet. Nous étions d’accord sur le fait que pour avoir encore un espoir de faire partie de l’équipe nationale, je devais être sur le terrain, avoir le rythme”, a-t-il déclaré.
Meunier jouera-t-il en Irlande et à Wembley ?
Et maintenant qu’il est de retour, que peut espérer Thomas Meunier ? Si Timothy Castagne occupe désormais le flanc droit, il n’a pas de réelle concurrence. Au point que Tedesco allait jusqu’à aligner Zeno Debast en latéral droit lors des derniers matches internationaux. Alexis Saelemaekers, quant à lui, est ailier gauche au FC Bologne.
« J’espère recevoir quelques minutes, bien sûr. La situation est différente par rapport à ma dernière sélection, je suis arrivé dans le groupe sans avoir beaucoup de minutes de jeu dans les jambes”, connaît l’arrière latéral de Trabzonspor. Désormais, il est titulaire, avec déjà 8 matches et 3 passes décisives pour son nouveau club. De quoi être ambitieux.
Sur le terrain, mais aussi en dehors ? Car à 32 ans, Meunier fera partie des vétérans du groupe, notamment suite au forfait confirmé de Jan Vertonghen pour Dublin. « Les statuts sont connus entre les jeunes et les vieux, mais je suis là pour faire mon métier. Tout ce que j’espère, c’est avoir du temps de jeu et continuer doucement à me remettre sur les rails pour de bon, en vue de l’Euro 2024″.
Un retour discret donc, affirme celui qui compte déjà 62 sélections (8 buts) et fut un titulaire indiscutable de la génération dorée sous Roberto Martinez. « Je ne suis pas là pour prendre la place de qui que ce soit. Ce sera une concurrence positive», conclut Meunier. Mais Timothy Castagne avait intérêt à rester convaincant, sinon il se ferait doubler par la droite.
