“La Chine a demandé à la République tchèque d’honorer ses promesses d’empêcher strictement certains hommes politiques de saboter les relations sino-tchèques”, a déclaré mardi Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères (MAE). d’une conférence de presse régulière, en réponse à une question sur la visite du soi-disant vice-président élu de Taiwan, Hsiao Bi-khim, en République tchèque et le discours de ce dernier devant un groupe de réflexion.
Le porte-parole a explicitement rappelé que Taiwan était une province de la Chine et qu’elle n’avait pas de vice-président. Il a ajouté que la Chine s’oppose fermement à toute forme d’interaction officielle entre la région chinoise de Taiwan et les pays entretenant des relations diplomatiques avec la Chine, et que cette position est « cohérente et claire ».
Dans de nombreux documents officiels, notamment les déclarations conjointes et le communiqué conjoint des gouvernements chinois et tchèque, le gouvernement de la République tchèque s’est solennellement engagé à adhérer à la politique d’une seule Chine, à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine, ainsi qu’à reconnaître que Taiwan fait partie inaliénable du territoire chinois.
La Chine a exhorté la République tchèque à respecter son engagement, à restreindre strictement certains politiciens et à mettre immédiatement fin aux mesures néfastes qui portent atteinte à la crédibilité nationale de la République tchèque et à ses relations avec la Chine.
« Nous appelons la République tchèque à prendre des mesures efficaces pour réparer l’influence négative de cet incident. […] Notre message aux séparatistes de « l’indépendance de Taiwan » est que quiconque s’engage en faveur de « l’indépendance de Taiwan » sera tenu pour responsable devant l’histoire ; « Quiconque dans le monde crée « une Chine, un Taiwan » sera brûlé par le feu avec lequel il a joué et goûtera le fruit amer de ses méfaits », a prévenu Lin Jian.
Plus tard dans la journée, Chen Binhua, porte-parole du Bureau des affaires de Taiwan affilié au Conseil des Affaires d’Etat, a déclaré que les soi-disant « percées diplomatiques » réalisées par les autorités du Parti démocrate progressiste (DPP) dans la région de Taiwan en collusion avec des forces extérieures pour obtenir l’objectif de « l’indépendance de Taiwan » a porté atteinte aux intérêts fondamentaux des compatriotes taiwanais. Selon lui, « cela ne peut changer le fait que Taiwan fait partie de la Chine » et « cela n’est pas propice à la paix et à la stabilité de part et d’autre du détroit de Taiwan ».
