« Destructrice », « hyène », « perverse »… Pourquoi Pauline Dubuisson, reconnue coupable de meurtre, a-t-elle défrayé la chronique ? – .

« Destructrice », « hyène », « perverse »… Pourquoi Pauline Dubuisson, reconnue coupable de meurtre, a-t-elle défrayé la chronique ? – .
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Le samedi 17 mars 1951, Pauline Dubuisson, étudiante à la faculté de médecine de Lille, se rend rue de la Croix-Nivert à Paris rendre visite à son ex-fiancé, Félix Bailly.

Quelques heures plus tard, le jeune homme est retrouvé mort dans son appartement parisien, abattu. La jeune femme est à côté du corps, inconsciente. La police, alertée par les voisins, est arrivée très vite sur place et l’a sauvée in extremis du suicide.

Dans la presse, les rumeurs les plus folles circulent autour de Pauline Dubuisson. Certains journaux lui donnent même le surnom de « la peste », la « hyène », ou encore le « pervers au cœur de glace ». La jeune femme, « blessée dans son ego », s’est-elle rendue chez son ex-compagnon dans le seul but de se venger avant de se suicider, comme l’écrivaient alors les journalistes ?

Dans L’heure du crime, Philippe Jaenada, auteur du livre La petite femelle (Éditions Julliard), nie les rumeurs qui ont pu circuler.

« Le fait qu’elle apprenne qu’il va épouser quelqu’un d’autre… Qu’elle devient folle de rage et aille à Paris pour le tuer… Ce n’est pas vrai. Si elle est partie à Paris, c’est à cause d’un malentendu. Elle a rencontré un de leurs amis à Lille, qui venait de voir Félix, et qui, pour paraître un peu intéressant, lui disait : “il m’a dit qu’il parlait de toi, il pense toujours à toi”, etc. Même si ce n’était pas le cas. vrai.”

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Pauline Dubuisson : un crime passionnel revisité par l’écrivain Philippe Jaenada

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L’avocat de Pauline Dubuisson, Me René Floriot, reste confiant, pour lui, « Le crime passionnel est le seul crime pardonnable ». Condamnée en 1953 aux travaux forcés à perpétuité, la jeune femme de 26 ans échappe de peu à la peine de mort. Pauline Dubuisson est libérée en 1959 et reprend ses études de médecine sous une autre identité, avant de quitter le territoire : la sortie d’un film inspiré de son histoire la pousse à fuir.

En 1963, elle se suicide. Fasciné par son personnage, l’écrivain Philippe Jaenada a mené l’enquête pour rétablir la vérité et mettre en pièces tous les mensonges qui ont été publiés sur ce qui reste. l’un des plus grands faits divers de l’après-guerre.

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