La NASA progresse dans sa tentative de sauver sa sonde interstellaire Voyager 1

La NASA progresse dans sa tentative de sauver sa sonde interstellaire Voyager 1
Descriptive text here

Tous les membres de la génération X ont sans doute été marqués par les sondes Voyager qui ont entamé leur grand tour du système solaire il y a près de 50 ans. Voyageur 2Voyageur 2 à gauche en premier en direction de JupiterJupiter Le 20 août 1977 puis le 5 septembre 1977, c’est au tour de la sonde Voyager 1 de se lancer vers les planètes du système solaire.

Voyager 1 et Voyager 2 nous ont fait découvrir les volcans d’Io, les banquises d’Europe et les ambiancesambiances Jupiter turbulent et SaturneSaturne et quelques aperçus de TitanTitan. Si Voyager 1 est alors parti vers les limites du Système Solaire, c’est Voyager 2 qui fut le premier visiteur de la noosphère à survoler UranusUranus Et NeptuneNeptune.


Une vidéo pour le 40ème anniversaire de la mission Voyager. Pour obtenir une traduction française assez précise, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l’écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © Laboratoire de propulsion à réaction de la NASA

Parmi les membres des missions Voyager figuraient feu André Brahic que les Français ont découvert dans les années 1980 mais aussi Carl Sagan qui avec Frank Drake fut à l’origine du célèbre disque d’or du Voyager (ou Disque d’or du Voyager) intitulé Les sons de la Terre (« Les Sons de la Terre ») et dont deux versions sont embarquées à bord des deux sondes. Contenant des images et des sons représentatifs de la Terre et de sa noosphère, ils font office de « bouteille marine interstellaire » destinée à d’éventuelles civilisations extraterrestres capables de détecter et de récupérer de telles bouteilles.

Saviez-vous ?

Les disques dorés du Voyager et leur contenu peuvent durer plusieurs milliards d’années selon leurs créateurs. Dans 40 000 ans, celle portée par Voyager 1 ne sera qu’à 1,6 années-lumière de Gliese 445, une naine rouge de type M actuellement située à 17,6 années-lumière du Soleil mais qui ne sera alors plus qu’à 3,45 années-lumière en raison de ses mouvements et ceux du Soleil dans la Voie Lactée. Chacun de ces disques est constitué de cuivre doré recouvert d’aluminium dans lequel ont été injectés 238 atomes d’uranium radioactif. C’est un isotope dont la demi-vie est d’environ 4,5 milliards d’années. Quelle que soit la civilisation ET de la Voie Lactée qui les découvrira peut-être un jour, avant que le Soleil ne devienne une géante rouge par exemple, elle pourra donc dater le disque et la sonde qui le porte.

De la sonde interplanétaire à la sonde interstellaire

Durant les années 2010, la sonde Voyager 1 est devenue une sonde interstellaire en franchissant l’héliopause à 17 km/s, s’aventurant au-delà de la bulle de vent solaire qui enveloppe le Soleil.

Rappelons que l’héliopause est définie comme la limite où la pression du vent solaire équilibre celle du plasma dans le milieu interstellaire. Du moins pour beaucoup, car certains préfèrent considérer la frontière du Système Solaire comme la frontière nuagenuage de comètescomètes de Oort, soit à peu près les limites de l’influence gravitationnelle du Soleil par rapport aux autres étoilesétoiles.

L’énergieénergie qui permet à la sonde Voyager 1 de faire des observations et de communiquer avec la Terre aussi loin du Soleil, ce qui rend les panneaux solaires inopérants, est assuré par trois générateursgénérateurs thermoélectrique |e75fc011201456bfbfec3e7b8600e31b|-isotopeisotope (RTG) basé sur la désintégration radioactive de plutoniumplutonium 238 producteurs chaleurchaleur converti en électricité. La sonde était censée pouvoir fonctionner jusqu’en 2025, mais l’année dernière, on craignait que la mission Voyager 1 ne soit déjà terminée.

On peut mesurer l’inquiétude des NASANASA à ce moment-là avec la déclaration de Suzanne Dodd (vu dans la vidéo ci-dessus), chef de projet de la mission Voyager, rapportée par la fille de Frank CanardCanardNadia Drake, dans l’article du Scientific American qu’elle consacre à l’événement : « C’est le problème le plus grave que nous ayons rencontré depuis que je suis chef de projet, et ça fait peur car on perd la communication avec le vaisseau spatial » .

résolutionrésolution Ce problème est déjà compliqué par le fait qu’il faut 22,5 heures à un signal radio pour atteindre Voyager 1 à 24 milliards de kilomètres de la Terre et donc l’équipe d’ingénierie en charge doit attendre 45 heures pour obtenir une réponse de Voyager 1 et déterminer si une commande a été envoyée. le résultat attendu. Enfin, les ingénieurs qui ont commencé à travailler sur cette mission et qui connaissent bien celle-ci et la technologie de l’époque se font rares même si ce sont eux qui ont le plus de chances de résoudre le problème. Comme l’explique un communiqué de la NASA, cela implique souvent que « les ingénieurs modernes doivent consulter des documents originaux vieux de plusieurs décennies, rédigés par des ingénieurs qui n’ont pas anticipé les problèmes qui se posent aujourd’hui. Il faut du temps à l’équipe pour comprendre comment un nouveau commandement affectera les opérations du vaisseau spatial afin d’éviter des conséquences inattendues. « .

Dans ce cas, le problème a commencé à se manifester en novembre 2023 par le fait qu’au lieu de recevoir une série complexe de 0 et de 1 contenant des informations codées en binairebinaire de Voyager 1, il n’y avait rien de plus qu’une répétition dénuée de sens d’un groupe de 0 et de 1.

Les ingénieurs sont néanmoins arrivés à la conclusion que le problème réside dans l’un des trois des ordinateursdes ordinateurs à bord de Voyager 1, appelé système de données de vol (système de données de vol ou SDS en anglais). Elle ne communique plus correctement avec l’un des sous-systèmes de la sonde chargé d’envoyer vers la Terre des données scientifiques ou techniques sur la santé et l’état de la sonde.

Le 1er mars 2024, la NASA fait une tentative en envoyant une instruction à la sonde et le 3 mars elle reçoit un message qui n’est plus répétitif mais qui reste néanmoins incompréhensible jusqu’à ce qu’un ingénieur de Réseau d’espace lointainRéseau d’espace lointain de l’agence, qui exploite les antennes radio qui communiquent avec le Voyager et d’autres engins spatiaux voyageant vers le LuneLune et au-delà de cela, je n’arrive pas à comprendre comment le décoder.

Il s’est avéré que le message envoyé consistait en une lecture de toute la mémoire du FDS qui, comme expliqué dans un communiqué de presse de la NASA, comprend son code, ou des instructions sur ce qu’il faut faire, ainsi que des variables ou des valeurs utilisées dans le code. cela peut changer en fonction des commandes ou de l’état du vaisseau spatial. Il est possible que la mémoire électronique de Voyager 1 ait été affectée d’une manière ou d’une autre par un rayon cosmiquerayon cosmique énergie au-delà de l’héliopause et un ou plusieurs bits d’information ont été modifiés provoquant un boguebogue.

Pour découvrir et tester d’autres hypothèses, les ingénieurs de la NASA ont entrepris de comparer le contenu de la mémoire avant et après ce bug. L’opération prendra du temps et on ne peut que croiser les doigts en espérant qu’une solution au problème émerge avant 2025.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Cal Crutchlow rêve à un moment donné – .
NEXT Les prix du pétrole chutent de 1% en raison des négociations de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas et des inquiétudes concernant l’inflation américaine