Les oppositions ont critiqué le discours d’Emmanuel Macron, jugé trop belliqueux. Invité du « 20 heures » de TF1 et de France 2, le président de la République a assuré que l’Europe doit être prête à « répondre » à une « escalade » de la Russie sans être à « l’initiative » militaire du combat. “La France est une force de paix”, a-t-il déclaré.
Mais son discours a déplu à la droite, alors que l’échéance des élections européennes se profile à l’horizon. « Veut-il faire la guerre à la Russie ou occuper un espace politique en pleine campagne européenne ? », a fait semblant d’interroger le patron de LR, Eric Ciotti, sur https://twitter.com/ECiotti/status/1768372742657646666?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Etweet. « Soutenez l’Ukraine, oui. Souffler sur les braises d’un potentiel conflit mondial à des fins électorales, non », a-t-il ajouté.
« Cachez votre échec ». Les critiques avaient un ton similaire de la part du Rassemblement national. Son président, Jordan Bardella, a souligné le « sujet douloureux de la guerre en Ukraine à des fins de politique intérieure, en pleine élection ». “Cette forme de légèreté, d’irresponsabilité et de cynisme a de quoi inquiéter les Français”, a-t-il critiqué sur le réseau social. https://twitter.com/J_Bardella/status/1768409266572914832.
A gauche, l’heure est aussi aux critiques. « Si vous alimentez la guerre, vous finissez par la faire vous-même. Ceux qui veulent la paix préparent la paix. Ce n’est pas le cas », a déclaré Jean-Luc Mélenchon, ancien candidat insoumis à la présidentielle, sur https://twitter.com/JLMelenchon/status/1768370577461399892?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Etweetjugeant que « le président fait peur ».
Du côté d’EELV, la cheffe des écologistes, Marine Tondelier, a estimé https://twitter.com/marinetondelier/status/1768364309732610129?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Etweet que « Macron n’a pas rassuré. En réalité, la France est diplomatiquement isolée.» Quant à Fabien Roussel, patron des communistes, il a pointé du doigt « l’irresponsabilité et le cynisme » du président, « poussés jusqu’à leur paroxysme », note Le Figaro. Selon lui, Emmanuel Macron serait « prêt à déclarer la guerre à la Russie » pour « cacher son échec en France ».