cette décision qui « embarrasse » Rachida Dati

cette décision qui « embarrasse » Rachida Dati
cette décision qui « embarrasse » Rachida Dati

Quelques jours après a porté plainte contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon pour agression sexuelle et viol sur mineur de moins de quinze ans, Judith Godrèche a prononcé un discours poignant aux Césars. L’actrice de 51 ans a pris la parole pour dénoncer les violences sexuelles et sexistes dans le septième art. Suite à ces accusations, la sortie en salles du film CE2 de Jacques Doillon, qui devait initialement être projeté à partir du 27 mars a été reporté à une date ultérieure.

Ce jeudi 29 février, Rachida Dati était l’invitée de France Culture. Interrogée sur le report du film, elle a donné son avis sur le sujet. “Un livre est une œuvre individuelle, on peut sanctionner un auteur“, mais un film “est une œuvre collective», a commencé par expliquer le ministre de la Culture. “Faut-il punir, sanctionner, tous les autres talents, tous les techniciens, les maquilleurs, les secrétaires, les managers, ceux qui s’investissent aussi dans ce film ?», se demandait-elle. “Nous sommes dans un pays de responsabilité individuelle et non de responsabilité collective», a affirmé l’ancien magistrat. DONC Rachida Dati se dit «gêné” par “punition collective” de “punir tout un film».

“Nous ne parlons pas d’art, nous parlons de pédocriminalité”

Dans une interview avec le magazine Cinéma français, publié le 23 février, Rachida Dati, actuelle ministre de la Culture, s’est exprimée sur les accusations de viol portées par la comédienne Judith Godrèche contre les réalisateurs Jacques Doillon et Benoît Jacquot. Elle a non seulement soutenu la cause de Judith Godrèche, mais elle a lancé un appel retentissant à des poursuites judiciaires contre les crimes sexuels. “Ce n’est pas une réalité que je découvre aujourd’hui. Ce n’est pas pour rien que je suis devenu magistrat. Je crois en la justice. Ces crimes, lorsqu’ils ne sont pas prescrits, ce qui est malheureusement souvent le cas, doivent être punis.», a souligné le ministre. Sans mâcher ses mots, elle a ajouté : «La liberté de création est totale, mais ici nous ne parlons pas d’art, nous parlons de pédocriminalité. Avoir des relations sexuelles avec un mineur de moins de quinze ans est un délit.»

Article rédigé 6Médias

Crédits photos : Stéphane Lemouton / Bestimage

 
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