Requêtes de la LNH visant à rejeter le procès antitrust du hockey junior

Requêtes de la LNH visant à rejeter le procès antitrust du hockey junior
Requêtes de la LNH visant à rejeter le procès antitrust du hockey junior

Qualifiant une poursuite antitrust accusant la LNH de priver les joueurs de hockey junior de leur valeur marchande comme étant « invraisemblable » et « non étayée par des faits », la LNH a demandé vendredi dernier à un juge du district sud de New York de rejeter une affaire qui pourrait bouleverser l’industrie du développement des joueurs.

En février, deux anciens joueurs de hockey junior majeur (Tanner Gould et Isaiah DiLaura) ainsi que des organisations syndicales qui représentent les joueurs de hockey junior majeur nord-américains actuels et potentiels ont poursuivi la LNH et la Ligue canadienne de hockey (qui comprend trois ligues : la OHL, la LHJMQ). et WHL) pour avoir prétendument conspiré pour limiter ce que les joueurs peuvent gagner. Grâce à un accord avec la LCH, la LNH est présentée comme soutenant un système qui protège les profits des ligues au détriment de ceux des jeunes joueurs. Les ligues juniors majeures, par exemple, bénéficient de droits territoriaux exclusifs pour recruter et recruter des joueurs, réduisant ainsi leur concurrence sur le marché du travail.

De plusieurs manières, la requête en rejet de la LNH tente de persuader la juge de district américaine Margaret Garnett que la poursuite est déficiente.

Pour commencer, la LNH affirme que les plaignants ont « manifestement tort » sur les faits clés. Bien que la plainte allègue que la LNH conditionne les « paiements annuels » au maintien par les ligues juniors de règles prétendument anticoncurrentielles, la LNH affirme qu’elle « n’exige pas que la LCH maintienne aucune des règles spécifiques en cause dans cette affaire ». La LNH soutient plutôt financièrement le développement des joueurs, par exemple en contribuant aux frais de scolarité, à l’éducation, aux protocoles relatifs aux commotions cérébrales et à la formation en santé mentale.

La LNH s’oppose également aux plaignants affirmant que l’accord LNH-CHL oblige la LNH à payer les clubs juniors majeurs pour les joueurs de 18 ou 19 ans repêchés et signés pour des contrats avec la LNH. La ligue affirme que la LNH ne paie que si un joueur repêché et signé est effectivement retenu par une équipe de la LNH sur sa liste.

La relation de travail entre la LNH et les joueurs est également invoquée comme moyen de défense. L’entente LNH-CHL est intégrée à la convention collective NHL-AJLNH, qui stipule que l’AJLNH est le représentant négociateur exclusif « de toutes les personnes présentes ». et futur joueurs de la LNH. La LNH souligne l’exemption non statutaire du travail, qui reflète une série de décisions de la Cour suprême des États-Unis selon lesquelles lorsque la direction et les travailleurs négocient collectivement les salaires, les salaires et d’autres conditions d’emploi, ces conditions sont exemptées de tout contrôle antitrust.

Selon la LNH, l’exemption s’applique aux règles en cause dans cette affaire. Cela est vrai même si les joueurs de hockey junior ne sont pas membres de l’AJLNH. La LNH s’appuie sur des précédents pour affirmer que l’exemption s’applique néanmoins « aux réclamations de joueurs potentiels qui n’ont pas été repêchés et qui pourraient ne jamais l’être ».

Les références de la ligue AJLNH c. Whalers de Plymouthune affaire datant de 2005 impliquant une contestation des règles d’éligibilité de la Ligue de l’Ontario limitant le nombre de joueurs de hockey « plus d’âge » ou âgés de 20 ans. Depuis la contestation judiciaire sous-jacente dans Baleiniers de Plymouth découlant du moment où les joueurs de la NCAA repêchés par les équipes de la LNH pouvaient devenir agents libres, l’exemption du travail non statutaire s’appliquait. La LNH soutient que, puisque les demandeurs actuels contestent les paiements annuels liés au développement des joueurs de hockey junior, dont certains sont de futurs joueurs de la LNH, et contestent d’autres aspects d’un emploi potentiel dans la LNH, l’exemption devrait également s’appliquer ici.

La ligue, représentée par le cabinet d’avocats Paul Weiss, insiste également sur le fait qu’une grande partie du dossier des plaignants concerne des questions sans rapport avec la LNH ou ses relations avec la LCH. Par exemple, alors que les zones géographiques exclusives permettant aux ligues de la LCH de recruter des joueurs sont remises en question, la LNH affirme que rien dans son accord avec la LCH n’est pertinent à ce sujet. De même, bien que les plaignants soutiennent que le repêchage de la LCH est anticoncurrentiel, la LNH maintient qu’« aucune condition de l’entente LNH-CHL ne concerne les processus de repêchage des défendeurs de la LCH ».

De plus, la LNH fait référence à une défense que la LCH met en avant dans sa propre requête en rejet. Le Foreign Trade Antitrust Improvements Act (FTAIA) limite la portée de la loi antitrust américaine pour protéger les citoyens américains et les exportateurs américains. La LNH et la CHL soutiennent que la FTAIA rejette les réclamations des plaignants, car « aucun des effets prétendument anticoncurrentiels de la conduite de la LNH aux États-Unis » n’aurait causé les blessures des plaignants, « qui ont été subies au Canada ».

À ce sujet, la LNH souligne que DiLaura « n’a joué que pour des équipes canadiennes » pendant la période pertinente. Quant à Gould, la LNH affirme qu’il a joué « au plus » une saison aux États-Unis, et la plainte « ne contient aucune allégation factuelle démontrant comment la conduite de la LNH a causé à DiLaura une blessure présumée aux États-Unis ».

Les plaignants auront l’occasion de réfuter ces arguments dans les prochains mémorandums adressés à Garnett.

 
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